Au cœur du Bus Rugby Tour

Rencontre Nantes Madrid 13/10/23
Etudiante au sein ESBS

La Coupe du Monde de Rugby en France est lancée ! Découvrez notre étudiante Anna qui fait sa rentrée en Master of Business in Sport sur le campus d’AMOS NANTES. Elle a eu la chance de prendre part au Bus Rugby Tour, événement qui a fait escale dans plusieurs villes des Pays de La Loire dans le but de célébrer le rugby sous toutes ses formes. Une belle occasion de faire monter l’ambiance jusqu’au coup d’envoi de la compétition.  

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours ?

Je m’appelle Anna Allegre, j’ai bientôt 22 ans, et je viens d’obtenir mon Bachelor Marketing et Evénementiel Sport en effectuant ma 3ème année au sein du campus ESBS Madrid. J’ai avant cela étudié 2 ans en licence Information-Communication option Journalisme Multimédias et Réseaux Sociaux à l’UCO. Cela me plaisait, mais je n’arrivais pas à voir mon avenir dans cette formation. J’ai toujours été passionnée de sport et plus particulièrement de rugby, j’ai donc choisi de passer le concours passerelle afin d’intégrer AMOS en 3ème année. J’ai obtenu le concours et eu la chance de pouvoir effectuer cette troisième année à Madrid !

Que retiens-tu de ton passage à Madrid ? Un conseil à donner pour les étudiants qui hésitent encore à vivre une expérience à l’étranger ?

Mon passage à Madrid a été l’une de mes meilleures décisions. J’ai pu rencontrer des personnes incroyables, me recentrer sur moi-même, développer mes compétences en anglais et en espagnol, mais avant tout en apprendre davantage sur le monde du sport business à l’international. Mon conseil est de ne pas hésiter à partir, cela peut faire peur au premier abord, moi-même j’ai eu des appréhensions, mais qui ne sont rien à côté de l’expérience qui nous attend. On effectue des choses que l’on ne se pensait pas capable, et l’on gagne beaucoup en autonomie et en maturité. Une fois parti, on n’a plus envie de revenir ! Il faut foncer.

Rugby Tour à Nantes

Quel était ton poste au sein du CLC Rugby et tes missions ?

J’occupais le poste de cheffe de projet évènementiel au sein du Comité Local de Coordination Rugby. J’étais accompagnée de Pierre Aubert et Tom Davies, Alumni et étudiant AMOS Nantes. 

Mes principales missions étaient de la construction d’évènements de A à Z. Au CLC, nous organisions une tournée du Bus du Rugby dans toute la région afin de promouvoir l’arrivée de la coupe du monde en France. Mes missions étaient donc très variées ; faire de la communication sur les réseaux sociaux, coordonner les différents événements avec les clubs de rugby locaux, les mairies et les adjoints au sport, gérer la logistique et l’animation sur le site ainsi que démarcher et trouver des partenaires pour nos évènements, dans une logique d’artisans et producteurs locaux afin de mettre en avant un maximum la région à travers ce Bus Rugby Tour.

Peux-tu nous tracer une journée type au sein du Bus Rugby Tour ?

Une journée type s’articule de manière bien millimétrée :

Réveil à 4h30 du matin, pour se retrouver avec Pierre et Tom vers 5h15 à la ligue et prendre la route avec le camion qui transporte tout le matériel du village.

Arrivée sur le site de l’évènement sur les coups de 6h15/30 afin d’installer intégralement le site ; une dizaine de bénévoles du club de rugby local sont là pour nous aider à placer tous les barnums partenaires, installer la pelouse synthétique, le terrain gonflable, les différentes animations et structures gonflables et installer l’intérieur du Bus du Rugby. Ouverture du site au public à 10h.

Jusqu’au temps du midi, nous sommes sur le site afin de veiller au bon déroulement des animations, répondre aux questions s’il y en a, et s’assurer de la bonne tenue du village rugby.

12h30, un temps fort est organisé à l’étage du Bus du Rugby. Les élus locaux, le maire, les partenaires et les membres du CLC sont invités à participer à un moment de convivialité avec un traiteur financé par le CLC. Nous sommes en charge de l’installation et du service de ce moment.

L’après-midi se passe comme la matinée, puis à partir de 17h le village ferme au public, et c’est là que commence la désinstallation entière du site. En général, nous mettons 2 à 3h maximum à désinstaller, tout dépend du nombre de bénévoles du club présents pour nous aider.

Puis, nous reprenons la route pour rentrer à la ligue, prêts à aborder l’évènement suivant.

Quel a été ton meilleur souvenir durant ton stage ?

Il n’y a pas un meilleur souvenir en particulier, mais les meilleurs moments que j’ai pu passer ont été lors des évènements. Ce sont de très longues journées, difficiles physiquement, mais le fait de faire cela avec une équipe que je ne considère plus comme des collègues mais des copains, cela à transformé ces journées compliquées en réel moments de partage. On rigole, on règle les problèmes de dernière minute ensemble, et cela est vraiment bénéfique pour apprendre à bien se connaître et former une vraie équipe soudée et efficace. Chaque instant durant les évènements nous ont permis d’apprendre et d’anticiper au mieux pour l’évènement suivant.

Tu débutes ton alternance au Stade Nantais à la rentrée. Pourquoi rester dans le monde du rugby ?

J’ai toujours été baignée dans le monde du rugby grâce à mon père qui a été à la présidence du club durant quelques années. Cela était donc une évidence pour moi de vouloir rester dans le rugby, malgré le fait que je n’y ai jamais joué. C’est un sport qui partage des valeurs auxquelles je m’identifie, et le Stade Nantais étant mon club de cœur, je ne suis que reconnaissante de pouvoir débuter ma première alternance là-bas. Cela n’enlève rien au fait que j’apprécie énormément regarder les autres sports et que cela ne m’aurait absolument pas déranger (au contraire) de travailler dans d’autres clubs, mais le rugby reste le numéro 1 !

Le mot de la fin t’appartient ! Un conseil à donner, une anecdote à nous partager ?

Si j’ai un conseil à donner, c’est de ne pas hésiter à saisir les opportunités qui s’offrent à nous, et se faire confiance. On est tous capable d’y arriver, que cela soit de partir à l’étranger ou de se réorienter. Et puis, si on se trompe quelque part, c’est toujours une manière d’apprendre !

Le CLC organisait également des soirées débats sur différentes thématiques : j’ai eu la chance de pouvoir être dans l’organisation de celle sur le thème “handicap santé” et “l’insertion et l’inclusion par le rugby”, avec des intervenants connus (allant de rugbymans français internationaux à des chercheurs en médecine) qui ont pu nous apporter des témoignages très enrichissants à propos de ces thématiques (Yohan Huget, Lenaig Corson, Julien Tomas, Bruno Rodriguez…). C’était un stage très intense, mais très enrichissant, j’ai pu toucher à plein de domaines et vraiment appliquer mes connaissances et en apprendre de nouvelles. Un grand merci à Thierry Bellanger de m’avoir fait confiance.

 

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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme Grande École en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.

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