Expert Insights : Focus Esport

Rencontre Strasbourg 09/02/24

Rencontre avec Quentin Naegelen, directeur et fondateur de l’Alsace esport Arena à Strasbourg et intervenant sur le campus d’AMOS Strasbourg. Il enseigne notamment auprès des Bachelors 1ère et 3ème année du Programme Grande Ecole Sport Management. Il nous partage sa vision du Esport d’aujourd’hui et comment il voit son évolution.

A quoi ressemble un cours d’Esport ?

« J’aborde principalement l’esport et son écosystème avec tous les aspects business, marketing, analyse du secteur, analyse des datas. En fait, je leur présente une analyse de l’environnement esportif et les différents métiers qui englobent cette activité. »

Qu’est-ce que l’Alsace esport Arena ?

« En tant qu’ancien joueur professionnel, l’idée de l’Arena a germé depuis plusieurs années. A l’époque, l’esport était beaucoup moins développé par rapport à ce que l’on connaît aujourd’hui. Par exemple, il n’y avait pas de lieu dédié à la pratique et à l’encadrement. Je souhaitais créer une salle qui permettait autant de s’amuser que de rencontrer des acteurs du secteur (coach, manager, responsable d’équipe, autres joueurs…). C’est donc un lieu d’appui pour tous les jeunes qui souhaiteraient éventuellement, à un moment donné, tenter une carrière dans l’esport – voire juste se perfectionner, sans nécessairement devenir professionnel. »

« Dans cette même optique d’accompagnement des joueurs, j’ai également créé l’ Academy en 2021. L’objectif est de permettre aux jeunes locaux de bénéficier d’un soutien et d’une infrastructure (la salle fait office d’infrastructure). Ces jeunes ont la possibilité de venir s’entraîner gratuitement chez nous avec l’accompagnement de coachs. L’idée, avec le développement de sponsors et de partenaires, est de pouvoir les envoyer sur des événements nationaux, sans qu’ils n’aient aucun frais – tout est pris en charge par l’Academy -, pour qu’ils représentent l’Academy sur des scènes nationales, voire internationales.»

Que penses-tu de la place de l’esport aujourd’hui ?

« Je suis très positif ! L’esport commence à bénéficier d’une certaine notoriété au sein des institutions publiques, ce qui manquait jusqu’à présent, ainsi que de la reconnaissance qu’il s’agit d’un enjeu sociétal. La reconnaissance et la notoriété ne venaient par le passé que des puristes du secteur. L’évolution est donc en cours, notamment depuis que les institutions publiques et les entreprises ont compris l’intérêt grandissant du public et ce que cela peut leur apporter. »

Comment vois-tu l’avenir du esport ?

« Je vois l’avenir du esport d’un bon oeil, notamment parce que je suis acteur professionnel dans ce milieu et passionné par cela ! Mais je pense aussi que le développement du esport va continuer de se faire de manière assez rapide, sur quelques années. Il y a encore énormément de possibilités et de partenariats possibles, entre les éditeurs de jeux vidéo – qui commencent à gérer leurs scènes (ou les gèrent totalement), et les institutions traditionnelles qui souhaitent mettre en place de nouveaux partenariats. Avant, si un acteur voulait organiser un événement, il le faisait de son côté. Aujourd’hui, il a la possibilité de s’appuyer sur le soutien de l’Etat, la région ou la commune par exemple. C’est quelque chose de tout à fait nouveau. »

« Je vois l’avenir du esport d’un bon oeil, notamment parce que je suis acteur professionnel dans ce milieu et passionné par cela ! Mais je pense aussi que le développement du esport va continuer de se faire de manière assez rapide, sur quelques années. Il y a encore énormément de possibilités et de partenariats possibles, entre les éditeurs de jeux vidéo – qui commencent à gérer leurs scènes (ou les gèrent totalement), et les institutions traditionnelles qui souhaitent mettre en place de nouveaux partenariats. Avant, si un acteur voulait organiser un événement, il le faisait de son côté. Aujourd’hui, il a la possibilité de s’appuyer sur le soutien de l’Etat, la région ou la commune par exemple. C’est quelque chose de tout à fait nouveau. »

Merci Quentin Naegelen, pour le temps accordé et cet échange !

Écrit par Soizic Gentil

Chargée de communication et événementiel, AMOS Strasbourg

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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme Grande École en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.

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