Interview alumni AMOS Lille, Margaux Bontant

Alumni d’AMOS Lille, Margaux Bontant, diplômée de la promotion 2020-21, est assistante commerciale sportive au sein de Destination Gravelines. Au cours cet entretien, elle nous dévoile son parcours dans le Sport Business en tant que femme.

Peux-tu te présenter ?

Je suis Margaux Bontant, j’ai 23 ans et je suis assistante commerciale sportive chez Destination Gravelines. J’ai toujours eu un pied dans le sport, notamment dans le bénévolat. Après le bac, je souhaitais étudier dans le domaine du sport. J’ai choisi AMOS pour le projet qui nous était proposé et notamment pour le programme en 5 ans qui offrait une évolution de notre formation chaque année et de nombreuses occasions de se former sur le terrain.

Qu’est-ce que « Destination Gravelines », qu’est-ce que « Sportica » ?

Sportica est une grande infrastructure sportive dans laquelle on retrouve tout ce qui a trait aux activités sportives et de loisirs. A côté de cela, on a créé une cellule commerciale. Les villes n’ont pas un but lucratif, leur mission est de proposer des loisirs aux citoyens. Cependant, pour pouvoir proposer ces loisirs, il est nécessaire d’avoir des rentrées d’argent, c’est pour cela que l’on a créé une cellule commerciale, Destinations Gravelines.

En quoi consiste le poste d’assistante commerciale sportive ?

Lorsqu’un événement sportif va avoir lieu dans la ville de Gravelines, je vais proposer aux organisateurs de disposer de tout ce qui se situe dans la ville de Gravelines. Cela peut être de l’hébergement, de la restauration ou encore des activités. Je créé aussi des événements à l’intérieur de Sportica ou à l’extérieur selon la demande des fédérations, des clubs. Je les accompagne dans leur projet, car le but est qu’il n’ait à faire qu’à un interlocuteur qui leur présente tout de A à Z.

Du stage de première année au poste d’assistance commerciale sportive

Ce qui m’a beaucoup aidé à trouver mon poste actuel sont les stages et plus particulièrement celui de première année. Le stage en communication m’a complétement ouvert les portes sur la ville de Gravelines. Je l’ai réalisé au service des sports de la ville de Gravelines et j’ai vécu un très bon stage avec des missions diverses et variées.

A la suite de celui-ci, quand j’ai cherché une alternance, j’ai repris contact avec le service de sports qui m’a informé de l’ouverture de mon poste actuel à Destination Gravelines. Je les ai donc contacté à plusieurs reprises, je me suis accroché et j’ai obtenu le poste en alternance qui a débouché sur mon CDI actuel.

En plus d’être assistante commerciale sportive, pratiques-tu du sport à haut niveau ?

Actuellement, je suis capitaine d’une équipe de triathlon et de duathlon. On a deux équipes qui sont toutes les deux montées d’une division. En triathlon, on est en D2, à savoir que le plus haut niveau français est la D1, qui est aussi le plus haut niveau international. En duathlon, on monte en D1, et tout ça en une année.

Comment allies-tu travail et sport ?

J’ai la chance d’avoir la piscine à Sportica et la richesse de Gravelines qui permet de pratiquer le cyclisme et la course à pied. Tout est à portée de main je peux facilement me rendre à mes entrainements.

Qu’est-ce que cela fait d’être une femme dans le milieu du Sport Business ?

A contrario de ce que nous pouvons penser les femmes ont de plus en plus leur place dans le monde du sport business qui est différent du monde sportif pur. Je trouve qu’aujourd’hui la parole des femmes dans le sport business est plus écoutée et respectée. Le monde évolue et les hommes aussi, ils sont plus à l’écoute et je trouve limite qu’ils sont plus attentifs quand c’est une femme qui parle.

As-tu déjà eu une grosse difficulté dans ce milieur ?

A l’école comme dans le sport, le genre importe peu tant que ce que nous racontons et réalisons est intelligent et construit. Il ne faut pas croire que les femmes ont énormément de difficultés à faire leur place dans le sport business. Pour ma part, je n’ai jamais eu, à ce jour, de difficulté à être une femme dans ce monde.

As-tu vu une évolution du sport management féminin depuis que tu en fais partie ?

Bien sûr j’en vois une, celle-ci étant liée à l’ère actuelle. Dans le sport business, comme dans tous les autres secteurs existants, de plus en plus de femmes se font confiance et se lancent. Cette évolution de la place de la femme dans notre société ne fait pas pour autant d’ombre à celle des hommes, mais permet une complémentarité.

Qu’est-ce que tu as le plus aimé dans ta formation à AMOS ?

Ce que j’ai le plus aimé, c’est la relation avec les intervenants. Au-delà d’être des « professeurs » à proprement parlé, ils sont très accessibles. Les intervenants comme les encadrants nous suivent sur des plans privés comme professionnels ou même sportif. Au-delà d’être une grande école, AMOS est avant tout une famille. On sait que lors de notre carrière professionnelle on sera peut-être amenés à être concurrents mais on continue de s’entraider.

As-tu des conseils à donner aux AMOSciens actuels ?

Profitez des premiers stages, pour découvrir le plus de choses, partez de chez vous et faites en sorte de rencontrer un maximum de personnes et de vous former le plus possible.

Soyez inventifs sur tous les projets dans lesquels vous vous engagez. La théorie a son importance, mais la pratique en a encore plus selon moi. Dans le travail, on ne vous demandera pas d’être scolaire, mais d’être inventif et débrouillard.

Enfin, si un intervenant, un collègue ou quelconque autre personne vous rend service, rendez-lui la monnaie de sa pièce. Dans notre milieu, le sport, le contact humain est primordial il faut l’entretenir.

Un conseil à donner pour les futures étudiantes qui souhaiteraient se lancer/travailler dans le Sport Business ?

Travaillez avec passion et rien ne pourra vous arrêter.

Article rédigé par Lucas Dehem, chargé de communication et événementiel à AMOS Lille.