Jeu, set et match : le combo parfait à la Fédération Française de Tennis pour Philippine Choutet et Thomas Luthringshauser, alumni d’AMOS Marseille
Le monde du Sport Business, aussi connu sous management du sport ou encore commerce du sport est une industrie qui ne cesse de s’accroître. Les opportunités sont présentes aussi bien en clubs, en agences, en fédérations ou toutes autres structures pour celles et ceux s’investissant pleinement dans leur projet professionnel.
C’est le cas de Philippine Choutet et Thomas Luthringshauser, tous deux alumni d’AMOS Sport Business School après 5 ans de formation, allant du Bachelor au Mastère.
De Marseille à Paris, partez à la rencontre de Thomas et Philippine, deux passionnés qui ont fait du sport leur métier au sein de la Fédération Française de Tennis.”
Hello à tous les deux, j’espère que vous allez bien. Vous êtes tous les deux en poste au sein de la Fédération Française de Tennis. Pouvez-vous vous présenter et revenir sur vos parcours à AMOS s’il vous plaît ?
Thomas : « Hello ! Je m’appelle Thomas Luthringshauser, j’ai 24 ans et j’occupe le poste de Chef de Projet Food & Beverage à la Fédération Française de Tennis. J’ai effectué l’intégralité de mes études à AMOS Marseille, que j’ai terminé l’année dernière avec l’obtention du Mastère en Management des Organisations sportives.
J’ai débuté mes expériences par les fameuses EP (expériences pédagogiques) dans diverses structures qui m’ont permis de découvrir le monde de l’événementiel (Sail GP, Spartiates, Cercle des Nageurs, Olympique de Marseille, …). Par la suite, j’ai intégré le Grand Prix de France de F1 pour y effectuer mon stage de 6 mois en B3. C’était une expérience incroyable, et surtout une vraie confirmation que je voulais continuer dans ce milieu.
J’ai dû ensuite dire au revoir à Marseille pour m’installer à Paris avec l’opportunité d’effectuer mes deux années d’alternance, première et deuxième année de Mastère, dans un service fraichement crée par la Fédération Française de Tennis : le service JOP pour Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 (le service en charge de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques sur le stade de Roland-Garros avec au programme du tennis et du para tennis mais aussi les phases finales de la boxe).
Et puis, il faut croire que cette expérience s’est bien déroulée puisque j’ai poursuivi mon parcours à la FFT dans le service Restauration pour de nouvelles missions depuis plus d’un an désormais. »
Philippine : « Hello à tous ! Je m’appelle Philippine Choutet et j’ai la chance d’évoluer aujourd’hui à la Fédération Française de Tennis, où je pilote des projets autour de l’Urban Tennis et du Pickleball. Mais avant d’en arriver là, mon aventure a commencé sur les bancs d’AMOS, entre Marseille et Paris.
J’ai débuté à AMOS Marseille en Bachelor , puis j’ai poursuivi en Mastère à Paris. Ces années ont été rythmées par des projets concrets, des challenges et surtout, des expériences de terrain qui m’ont permis de plonger dans le grand bain de l’événementiel sportif.
Côté expériences, j’ai eu la chance de toucher à tout :
- Chez Quarterback, en tant qu’Assistante Chef de Projet, j’ai participé à l’organisation de 15 événements pour l’activation du partenariat Carrefour x Jeux Olympiques Paris 2024, géré des appels d’offres pour des clients prestigieux comme la FFT ou la Ville de Paris, et coordonné des séminaires aux quatre coins de la France.
- Au Cercle des Nageurs de Marseille, j’ai boosté la fréquentation des matchs de water-polo, animé la communauté sur TikTok, et orchestré des événements internes pour les adhérents.
- Et lors du Grand Prix de France de Formule 1, j’ai supervisé une zone terrain, géré la logistique, les animations, les équipes…
Ce que je retiens de mon passage à AMOS c’est tout simplement une formation ultra professionnalisante, des rencontres inspirantes, et surtout, la conviction que l’événementiel sportif est un formidable vecteur d’émotions et de cohésion. Aujourd’hui, j’ai à cœur de continuer à imaginer des événements qui rassemblent et laissent une empreinte. »
Cela fait maintenant plus de 3 ans que Thomas est au sein de la FFT. Tu as gravi les échelons petit à petit, passant de l’alternance à un CDD pour aujourd’hui être en CDI. Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Thomas : « Oui, déjà 3 ans ! Le temps passe vraiment vite, mais c’est plutôt bon signe, parce que je ne le vois pas passer. Pour moi, c’est toujours un plaisir d’aller travailler dans ce lieu mythique de l’histoire du sport. Ce que j’apprécie particulièrement, c’est que la Fédération est toujours en mouvement, il y a sans cesse de nouvelles idées, de nouveaux projets, de nouveaux défis. C’est une vraie chance de pouvoir évoluer dans une structure avec autant d’ambition et de dynamisme. »
Au-delà de ton évolution de statut, tu as aussi eu diverses missions. Peux-tu nous en parler plus en détails et nous dire tes missions et ce que tu aimes le plus ?
Thomas : « Alors oui, j’ai effectivement eu la chance de toucher à pas mal de choses depuis que je suis à la FFT. Pour rentrer un peu plus dans le détail, j’étais d’abord dans le pôle de coordination des épreuves de tennis, para tennis et boxe lors des Jeux Olympiques et Paralympiques. Mon rôle consistait globalement à suivre et piloter l’avancement du projet dans sa globalité, en lien avec les différents référents d’activités. C’était un vrai travail de coordination, hyper enrichissant, surtout sur un événement de cette ampleur.
Pour ce qui est de mes missions actuelles, on change un peu de registre puisqu’on parle de restauration cette fois-ci ! Le rôle de l’équipe restauration est d’imaginer, de conceptualiser et d’accompagner nos prestataires afin de satisfaire toutes les populations présentes lors des tournois et événements organisés par la FFT. Si je prends l’exemple de Roland Garros, j’ai dans mon périmètre les points de vente grand public ainsi que les restaurants dédiés aux joueurs, à l’organisation, aux médias et aux élus. Le projet commence par une phase de conceptualisation des offres de restauration en fonction des attentes des différentes populations. Une fois les concepts définis, notre rôle est de guider et accompagner nos prestataires pour qu’ils puissent donner vie à nos idées. J’apprécie particulièrement ces phases de planification, car elles permettent d’être au contact de nombreux acteurs différents : les partenaires du tournoi impliqués dans le F&B, de nombreux services au sein de la FFT et bien sûr nos prestataires.
Et puis, pendant le tournoi, on observe, on ajuste et on réfléchit déjà à ce qu’on pourra améliorer l’année prochaine ! »
Quelle est ta plus grande réussite à ce jour au sein de la FFT ?
Thomas : « Je pense que ce dont je suis le plus fier et ce qui m’a le plus marqué, c’est toute ma mission d’organisation des JOP. C’était vraiment un moment mémorable où le sport en France est devenu le centre du monde. J’ai eu la chance de faire partie d’une équipe extrêmement talentueuse, au sein de laquelle j’ai tellement appris pendant ces deux ans. Et puis, les Jeux, c’est plein d’émotions, plusieurs semaines qui créent une vraie parenthèse dans nos vies. Je me souviens encore des larmes de Djokovic lorsqu’il a gagné en finale, c’était unique ! »
Si tu avais un conseil à donner aux AMOSciens marseillais qui hésitent à rejoindre Paris pour continuer leur évolution professionnelle, que serait-il ?
Thomas : « Ce n’est pas simple au début, surtout si, comme moi, vous avez fait toute votre enfance à Marseille, mais on s’y fait vite. Paris est une ville vivante, de jour comme de nuit, et elle offre surtout une énorme variété d’expériences professionnelles, notamment dans notre secteur.
Pour donner un exemple, dans un rayon de 20 minutes autour de chez moi, on retrouve les sièges d’ASO, L’Équipe, Canal+, Sportfive, la FDJ, Eurosport, le PSG, et j’en passe. C’est le réel avantage : côtoyer un grand nombre d’experts et de grandes entreprises, ce qui nous permet de continuer à évoluer ! »
À la différence de Thomas, tu viens tout juste de rejoindre la FFT en tant que chargée de Missions Évènementielle Urban Tennis et Pickleball. Peux-tu nous présenter ces deux disciplines et ton rôle pour les démocratiser en France ?
Philippine : « Effectivement, je viens tout juste de rejoindre la Fédération Française de Tennis pour accompagner le développement de deux disciplines en plein essor : l’Urban Tennis et le Pickleball.
L’Urban Tennis, c’est le tennis qui sort des courts traditionnels pour s’installer au cœur des villes, sur des terrains éphémères ou des espaces publics. L’idée ? Rendre le tennis accessible à tous, casser les codes et aller à la rencontre de nouveaux publics, notamment les jeunes et les personnes éloignées de la pratique sportive.
Concrètement, je pilote l’organisation des grands événements Urban Tennis, comme le Rolex Paris Masters ou Roland-Garros, et j’apporte mon appui au service Urban Tennis pour l’ensemble des étapes de l’Urban Tennis Tour, afin de faire rayonner la discipline partout en France.
Le Pickleball, c’est un sport de raquette innovant qui combine des éléments du tennis, du badminton et du ping-pong. Il est ultra-accessible, convivial et intergénérationnel : tout le monde peut s’y mettre, quel que soit l’âge ou le niveau sportif. Aujourd’hui, le Pickleball connaît une croissance fulgurante à l’international, et la FFT s’engage à structurer et accompagner son développement en France.
De mon côté, je gère l’organisation de l’Open d’Hiver de Pickleball et de l’Open de France, avec un focus particulier sur l’aspect événementiel : comment rendre chaque événement attractif, marquant et inoubliable pour les joueurs, en travaillant sur l’accueil, l’animation et l’expérience globale.
Mon rôle, c’est donc d’imaginer et de coordonner des événements qui donnent envie de découvrir et d’adopter ces nouvelles pratiques, tout en posant les bases d’une vraie communauté autour de l’Urban Tennis et du Pickleball. »
Comment s’est passé ton recrutement ? Quels étaient tes atouts et comment s’est passé ton intégration ?
Philippine : « Mon recrutement à la FFT a été une belle aventure ! J’ai pu valoriser mon parcours très orienté événementiel sportif, avec des expériences variées chez Quarterback (notamment sur les Jeux Olympiques Paris 2024), au Cercle des Nageurs de Marseille ou encore sur le Grand Prix de France de Formule 1.
Ce qui a fait la différence, je pense, c’est ma capacité à gérer des projets de A à Z, mon goût pour l’innovation et mon envie de créer des expériences qui rassemblent. L’intégration à la FFT s’est très bien passée : l’équipe est dynamique, bienveillante et passionnée. On partage tous la même envie de faire bouger les lignes et de rendre le tennis (et ses nouvelles disciplines !) accessible à tous. »
Un petit mot sur le partenariat entre AMOS et la Fédération Française de Tennis ?
Philippine : « Le partenariat entre AMOS et la FFT est une vraie chance pour les étudiants comme pour la fédération. AMOS forme des profils opérationnels, curieux et passionnés, qui apportent un regard neuf sur le sport et l’événementiel. De son côté, la FFT offre un terrain de jeu exceptionnel pour apprendre, se former et s’épanouir dans des projets concrets. »
Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite de ton aventure ?
Philippine : « De continuer à m’épanouir dans des projets qui ont du sens, de contribuer à démocratiser le tennis et ses nouvelles pratiques partout en France, et surtout… de vivre encore de belles rencontres et de grands moments d’émotion sur le terrain !
Le dernier mot t’appartient :
Philippine : « Si vous avez lu jusqu’ici, bravo ! Promis, je ne vous demanderai pas de venir tester le Pickleball à 8h du matin (enfin… pas tout de suite). À bientôt sur un terrain ou autour d’un projet qui bouge !
Au-delà de ces beaux événements, ce que je retiens surtout de ces années, ce sont les belles rencontres et les émotions que nous procure ce milieu du sport. Parce qu’au final, c’est surtout pour ça qu’on l’a choisi ! »
Merci à tous les deux d’avoir pris le temps de nous partager votre parcours au sein d’AMOS Marseille et d’AMOS Paris. C’est un réel plaisir de vous savoir épanouis aux côtés de la Fédération française de tennis. Vous êtes aujourd’hui des rôles modèles pour les nouvelles générations. Grâce à vous, les AMOSciens peuvent se projeter et croire qu’il est possible de travailler dans les plus grandes instances sportives si on s’en donne les moyens.
Enfin, à travers vos missions actuelles, c’est aussi faire comprendre que le Sport Business est un univers large et rempli d’opportunités que ce soit dans les métiers mais aussi bien dans les disciplines sportives.
C’était une fierté de vous avoir en tant qu’étudiants, ça l’est d’autant plus de vous avoir en tant qu’alumni. Toute l’équipe d’AMOS Aix-Marseille vous souhaite le meilleur pour la suite.
Et n’hésitez pas à repasser sur le campus, vous serez toujours chez vous, là où tout a commencé.
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.





















