Les coulisses du triathlon FrenchMan 2024 avec Enzo Daniel, AMOScien et co-speaker

Pour cette 11è édition du triathlon FrenchMan, nos étudiants en  deuxième année de Mastère ont participé pour la troisième fois, à l’organisation de l’événement dans le cadre d’un projet tutoré. C’est une opportunité précieuse pour ces jeunes futurs professionnels du secteur de se familiariser avec la gestion d’un événement d’une telle envergure et de développer leurs compétences.

Enzo Daniel, AMOScien et co-Speaker de cette édition 2024, nous répond.

Pourrais-tu nous présenter ton parcours ?

J’ai 25 ans, natif de Royan, j’ai grandi en Charente Maritime, sur les terrains de sport, entre le football, l’athlétisme, le volley, le basket. J’ai fait une licence en STAPS à Bordeaux avant de partir en Mastere à AMOS afin de pouvoir rentrer dans un cursus en alternance. Actuellement, je travaille à l’UCPA en tant qu’assistant chef de projet Jeunesse à Paris, et je reviens à Bordeaux à AMOS pour mes semaines de cours et pour revoir mes amis bordelais.

En quelques mots, qu’est-ce que le Triathlon FRENCHMAN 2024 ?

Le Triathlon FRENCHMAN 2024 est un évènement qui se déroule pendant le week-end de l’ascension. C’est une compétition de triathlon, regroupant plusieurs distances (Kids, XS, M, L, XXL) sur la ville de Carcans. Ces différents niveaux de compétition permettent à tous les membres d’une famille de participer à l’évènement, quel que soit son niveau, son état de forme ou son expérience dans la discipline. L’évènement regroupe 6000 coureurs et coureuses, et près de 20 000 personnes sur les lieux de l’évènement.

Quel a été ton rôle dans ce Frenchman et comment cette opportunité s’est présentée à toi ?

Mon rôle au FRENCHMAN 2024 était d’être speaker. J’ai eu la grande chance d’être accompagné par Ludovic Collet, speaker officiel du Frenchman depuis les débuts de l’évènement, ainsi que speaker officiel de l’UTMB (Ultra Trail du Mont-Blanc) depuis 2005. Notre objectif était d’animer les différentes courses au micro, rendre la compétition attractive, et mettre de l’ambiance sur le lieu de l’évènement.

Cette opportunité m’est venue d’une manière un peu inédite. En septembre 2023, nous avions fait un week-end entre étudiants de mastere 2, et au milieu de la soirée, je m’étais amusé à faire le speaker du FCGB avec les différents fans du football girondins autour de moi. Ninon Gayraud, responsable des bénévoles du Frenchman depuis deux ans maintenant m’a proposé d’être speaker au Frenchman en mai 2024 à la suite de ce moment d’amusement. C’est à partir de ce moment-là que l’opportunité s’est présentée, et après plusieurs échanges avec Benjamin Sanson (organisateur de l’évènement) et Ludovic, il a été décidé que j’allais être le second speaker de l’évènement sur l’édition 2024.

Quels ont été les défis que tu as dû relever en tant que Speaker de cette édition ?

Principalement, j’avais la charge du suivi de course. J’avais une tablette, avec les temps des athlètes quand ils passaient sur les différents temps intermédiaires en natation, vélo et course à pied. Ludovic s’occupait de lancer tous les départs des courses, mettre l’ambiance avec le public autour de lui sur le start. De mon côté, j’avais le défi de mettre l’ambiance sur les différentes transitions, d’encourager les coureurs, et de donner les classements en direct de la course. L’objectif pour moi était aussi d’utiliser des termes techniques de la discipline pour pouvoir satisfaire les connaisseurs, mais également d’avoir un langage accessible à tous, pour que les spectateurs non pratiquants puissent comprendre ce que je leur donne comme informations.

Quelles compétences t’ont aidé à tenir ce rôle de speaker ?

Tout d’abord, la première compétence est d’être à l’aise au micro. Si l’on n’aime pas être sur le devant de la scène, c’est compliqué de pouvoir apprécier ce rôle.

La deuxième compétence est d’avoir pour objectif principal de mettre en avant les coureurs. Je pense qu’un bon speaker est celui qui est capable de mettre en valeur les athlètes, dynamiser la course, mettre de l’ambiance sur les départs, transitions et arrivées, sans forcément parler de soi. Quand un speaker commence à vouloir trop en faire et sortir trop de blagues, il passe sur le devant de la scène, et je pense qu’il sort de son rôle à ce moment-là. Nous sommes là pour parler des athlètes et les mettre en valeur au maximum.

Et une dernière compétence que j’ai dû acquérir pendant l’évènement, c’est de comprendre les temps forts et les temps faibles. Savoir modifier le ton de la voix quand c’est nécessaire, car nous sommes sur des courses de 30min pour les plus courtes, mais 17h pour les plus longues. Sur les longues courses, en tant que spectateur, c’est épuisant d’avoir un speaker qui crie au micro tout le temps, et ça devient désagréable. Et surtout, il fallait que je préserve ma voix pour tenir les cinq jours de l’évènement.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes étudiants qui souhaitent suivre une carrière dans le monde du sport, en tant qu’organisateur d’événement ou speaker ?

En tant qu’organisateur, je donnerais comme conseil d’être ambitieux, patient et curieux. Ce sont trois atouts qui permettent de pouvoir faire des évènements à bonne échelle, sans aller trop vite, en ayant récupéré les meilleures idées sur les autres évènements.

En tant que speaker, les conseils que j’ai à donner sont d’être passionné, être très actif, souriant, et altruiste. On a le pouvoir d’être entendu par l’ensemble des coureurs et des spectateurs, on se doit de mettre de la vie, du sourire et de la passion pour emmener l’ensemble des parties prenantes durant un instant.

Un grand merci à Enzo pour son témoignage, et à notre partenaire Frenchman pour la confiance et cette opportunité précieuse offerte à nos étudiants !