Pauline Chambon – Au cœur de la CAN 2024 – AMOS Marseille/Paris

Rencontre Marseille 09/04/24

Deux ans après son arrivée sur le campus d’AMOS Marseille, Pauline Chambon vit son rêve : travailler dans l’univers du sport business à l’international. De son sourire à sa ténacité, partez à la rencontre de cette jeune diplômée qui ne souhaite qu’une chose ; développer ses compétences et expériences dans l’événementiel sportif.

Pauline, peux-tu te présenter, ton parcours à AMOS ainsi que tes différentes expériences ?

« Je m’appelle Pauline Chambon, j’ai 24 ans. J’ai fait ma première année à AMOS Sport Business School Marseille à partir de mon Mastère 1. J’ai commencé mon année en alternance au sein de la Banque Populaire, pour termine celle-ci au Rugby Club Toulonnais (RCT). Au RC, j’étais assistante commerciale.

Pour mon Mastère 2, j’ai décidé de rejoindre le campus d’AMOS Paris afin de sortir de ma zone de confort et découvrir de nouvelles personnes. J’ai néanmoins gardé mon alternance sur Marseille. J’ai pu l’effectuer à l’ASPTT en tant que responsable Marketing communication et événementiel grâce à AMOS Marseille qui m’a mis en relation avec la structure. Cette expérience dans le milieu associatif a été très enrichissante mais j’avais l’envie de me développer à l’international après mes études. »

Tu as donc rejoint la CAN 2024, organisée en Côte-d’Ivoire. Comment ça s’est passé ? Est-ce que c’était un objectif ou une opportunité ?

« En avril 2023, je vais voir ma famille en Côte-d’Ivoire et tout le monde me parle de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui est organisée dans le pays en janvier 2024. C’est à partir de ce moment que je commence à réfléchir à cette opportunité professionnelle qui correspondait à mes envies de travailler dans l’univers du sport business à l’international. Au-delà de cet événement majeur, le pays hôte était également mon pays, un joli clin d’œil à mes racines. Tout était réuni pour que saisisse l’opportunité. J’ai commencé à me renseigner sur internet, Instagram et je suis tout simplement tombée sur des offres qui étaient proposées par le comité d’organisation local. C’est un processus de recrutement qui s’est effectué en 3 étapes :

  1. J’ai dû remplir un Google Form sur le site
  2. J’ai effectué un premier entretien téléphonique
  3. J’ai effectué un entretien en visio  

Petit à petit, c’est vraiment devenu un souhait de participer à l’organisation de la CAN 2024. C’est grâce à différentes expériences de bénévolat que j’ai pu faire (notamment la Madewis League en Corse), que je me suis rendu compte que c’était vraiment challengeant pour une femme de s’imposer dans le monde du foot. J’avais envie de faire mes preuves et encore plus dans le football africain qui est encore plus difficile d’accès. J’étais fière aussi de me dire qu’en sortant de mes études, ma première expérience professionnelle serait un événement international. »

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Quelles étaient tes missions lors de la CAN 2024 ? Quelle expérience en retires-tu ?

« Déjà, ce qu’il faut savoir c’est que la compétition s’est déroulée sur 6 stades. Il y avait des équipes qui étaient déployées sur l’ensemble des terrains. De mon côté, j’étais chargée de missions hospitalités. C’était la première fois que l’hospitalité était déployée sur une compétition africaine. L’hospitalité, c’est un peu comme on voit chez nous, en Europe. C’est une expérience unique, inédite et surtout premium pour les invités et les délégations. J’étais affiliée au stade du président où s’est déroulée la cérémonie d’ouverture et la finale.

Je devais suivre et faire respecter le parcours client de son arrivée en Côte-d’Ivoire au stade. Il fallait respecter les protocoles d’Etat mais aussi ceux des délégations. Ensuite, toutes les prestations sont similaires à l’Europe (service traiteur, des sièges de meilleure qualité, être en tribune présidentielle). »

Comment se développe le Sport Business en Afrique ? Quelles différences avec la France ?

Le Sport Business en Afrique n’est pas développé comme chez nous. Déjà, il n’existe pas d’école comme AMOS Sport Business School, spécialisée dans ce secteur d’activité. Le Sport Business est surtout connu, du moins, en Côte-d’Ivoire grâce au basket et au foot qui sont les deux sports majeurs. Il y a peu d’ouvertures sur les autres sports, bien que, le padel tennis, commence à se développer. Pour vous donner un exemple, dans l’organisation, hormis les personnes qui venaient de la Fédération Ivorienne de Football, aucune n’était spécialiste du Sport Business. Les personnes venaient certes d’un secteur en particulier (événementiel, restauration, accueil, …) mais aucune n’avait l’expérience d’un événement sportif et encore moins international.

Je pense que l’Afrique a énormément de moyens pour développer le Sport Business sur le continent. C’est juste que cela va prendre plus de temps qu’en Europe. L’héritage qu’à laisser la CAN au niveau des employés, salariés va aider à ce développement car ils ont apprécié travailler dans l’univers sportif.

Je le vois aujourd’hui, plein de mes collègues de la CAN sont en train de déployer des formations ou réalisent des conférences pour parler de leur expérience. »

Qu’est-ce que tu retiens de cette expérience ?

« J’ai beaucoup appris sur moi-même déjà. Ce n’est pas facile d’arriver dans un nouveau pays qu’on ne connait pas forcément. La Côte-d’Ivoire je n’y avais été que deux fois et en vacances donc ce n’est pas du tout pareil. Tu apprends à t’adapter à ton environnement, à une nouvelle culture, à une nouvelle manière de travailler et d’appréhender le monde du travail. Travailler en Afrique ce n’est pas quelque chose de facile car j’ai dû revoir mes standards en termes d’exigence, de patience et de relation à autrui. J’ai aussi eu une ouverture d’esprit, de culture que je n’avais encore jamais eu. J’ai trouvé ça incroyable aussi bien sportivement que culturellement où chacun apportait sa touche à l’événement. Tout le monde le dit et je pense que c’est vrai mais cette édition a été la meilleure à tous les niveaux (organisation, ambiance). Je n’ai pas de mot assez fort pour décrire ce que j’ai vécu. Quand on me demande de dire un mot, je vais dire « wahou » ou « incroyable » mais ce n’est même pas assez fort ! »

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Quels sont tes projets pour le futur ?

« Cette année c’est aussi une année olympique. On a la chance de la recevoir en France donc je voulais vraiment participer à cet événement. Je vais y participer avec le groupe Accor et je suis positionnée sur le village des athlètes de mi-juin à mi-septembre. J’ai fait le choix d’y participer avec Accor pour y voir une nouvelle facette de l’événementiel (réception des athlètes, hébergement) pour avoir un panel de compétences qui se complète au fur et à mesure des expériences. J’ai vraiment envie de me diversifier dans les opportunités car l’événementiel demande beaucoup de polyvalence. Le groupe Accor est une référence donc j’espère que ça sera formateur et j’ai vraiment hâte de prendre part aux Jeux Olympiques 2024 à leurs côtés.

Dans un futur un peu plus loin, j’aimerai tenter la CAN mais cette fois-ci au Maroc. J’aimerai tenter l’expérience à travers la CAF ou une agence de consulting pour changer du comité local d’organisation. »

Est-ce que tu as un conseil à donner à un.e étudiant.e d’AMOS qui hésite à se lancer à l’international ?

« Je pense qu’il faut se lancer tout simplement. Moi de mon côté, j’ai de grosses lacunes en anglais et ça n’a pas été un frein. Aujourd’hui, je travaille dessus pour que cela devienne une force mais il ne faut pas se freiner par rapport à la langue. Vous trouverez toujours le moyen de vous faire comprendre et de faire bien votre mission si vous le désirez. Le sport rassemble. »

Le dernier mot t’appartient :

« Faites-vous confiance et croyez en vos capacités de réussir car c’est pour vous que vous le faite.”

Bravo et merci Pauline pour ce récit captivant. Une chose est sure, tu seras toujours chez toi sur le campus d’AMOS Marseille ! 

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