Stadium Manager

COMMENT DEVENIR STADIUM MANAGER ?

Son terrain de jeu n’est pas que la pelouse, mais bien toute l’enceinte d’un stade. Le stadium manager est devenu l’un des piliers indispensables des clubs sportifs pour voir diversifier leurs revenus.

Comment est apparu le métier de stadium manager ?

Depuis 2013, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a intégré dans son règlement intérieur l’obligation pour chaque club professionnel de s’associer à un stadium manager. En plein boom dans l’Hexagone, ce métier est déjà bien établi chez nos voisins européens (l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l’Espagne).

Pour faire face à la dépendance aux droits TV, les clubs ont joué sur leur stade pour accroître leur bénéfice et trouver d’autres moyens de financement à travers l’exploitation de ce lieu. Le stadium manager s’inscrit dans cette logique de « sport-business » et de l’arrivée d’un nouveau modèle économique pour les stades français, comme c’est le cas du stade lillois Pierre-Mauroy ou le Groupama Stadium à Lyon.

Bien que ce métier soit plus largement développé dans le milieu du football, d’autres sports suivent ce modèle comme le rugby, le handball et le basket.

Quelles sont les missions d’un stadium manager ?

Considéré comme un chef d’orchestre, le stadium manager ou le manager de stade fait partie des nouveaux métiers du secteur du sport.

Il a pour mission principale de gérer l’enceinte du stade dont il est responsable. Son objectif est de réaliser un bénéfice et de rendre rentable ce lieu. Pour cela, il joue le rôle de coordinateur global de toutes les équipes qui travaillent au sein d’un stade et suit les directives et la politique du club. En d’autres termes, il est le responsable du stade. Il va par exemple coordonner les rénovations ou les travaux et l’organisation d’événements dans l’enceinte.

Pour rendre le stade plus attractif, le stadium manager met en place des projets, afin d’impacter la fréquentation et le rendement. Un budget lui est alloué et il doit le gérer.

Que ce soit sur le terrain ou dans son bureauc’est un élément opérationnel qui va agir sur plusieurs domaines et donne son avis sur ces sujets. Ainsi, il agit aussi bien dans le management, la communication, les équipements sportifs et le sponsoring du stade que la sécurité, les boutiques, les restaurants et la billetterie. Il est sur tous les fronts.

Le stadium manager représente le club sportif et parle directement avec les partenaires ou des acteurs extérieurs comme les fédérations sportives ou les clubs adverses.

Les événements sont les moments les plus intenses pour le stadium manager, car il doit s’assurer de la sécurité du public et des sportifs de haut niveau dans l’enceinte, mais s’organiser en amont pour que les rencontres se passent correctement. En plus des événements sportifs, le stade peut aussi accueillir des concerts et des conférences. Il doit adapter son offre et le stade en fonction des spectateurs attendus.

Il travaille étroitement avec les autres responsables des équipes, comme le responsable de la sûreté et sécurité, le délégué principal, les dirigeants du club, les managers des équipes d’entretien et des boutiques… Il peut lui arriver de porter plusieurs casquettes, et plus particulièrement celui du responsable de la sécurité.

En fonction du modèle économique du stade, sa marge de manœuvre et ses missions pourront varier.

Quelles sont les compétences professionnelles à avoir ?

Ce professionnel de la gestion d’un lieu doit être doté de plusieurs qualités indispensables dans l’exercice de son métier telles que :

  • être polyvalent : le stadium manager effectue des tâches diverses et variées. Il doit avoir d’excellentes connaissances dans plusieurs domaines différents : le commerce, la communication, le marketing, le marché du sport, la gestion de personne et du budget… On demande au manager d’avoir une expertise poussée dans ces domaines. Ces missions au quotidien l’obligent à devoir intervenir sur tous les points stratégiques pour rendre le stade attractif.
  • avoir le sens de l’organisation : afin d’assurer toutes ses missions, le stadium manager doit s’organiser pour mener à bien toutes les tâches qu’il doit effectuer. C’est une qualité indispensable lorsque la taille de la structure et le nombre de salariés sont importants.
  • savoir faire face au stress : le stadium manager est sous haute pression en permanence. Il est à la tête de plusieurs équipes. De plus, c’est à lui qu’on s’adresse en cas de problèmes. Seulement présent dans les clubs professionnels, il fait face à l’accueil et l’organisation de grands événements où des imprévus sont inévitables.
  • avoir une excellente connaissance du monde du sport : pour se démarquer et mettre en place de nouveaux projets, le stadium manager doit se tenir au courant des dernières nouveautés et de la concurrence. Il doit aussi bien comprendre la demande des spectateurs que les offres qui existent.

Salaires et perspectives d’évolution d’un stadium manager

Le salaire peut varier entre 2000 € et 5000 € net par mois. En effet, il dépend du club pour lequel il travaille. Plus le club est grand, plus les responsabilités sont importantes. Le modèle économique du stade joue également sur son salaire. Au vu des chiffres croissants sur l’économie du sport, il peut s’attendre à voir son salaire augmenter rapidement.

Le stadium manager peut commencer dans une petite structure et monter vers un club plus important pour voir ses missions et ses responsabilités évoluer. S’il possède des connaissances sur plusieurs sports, le stadium manager peut se diriger vers d’autres disciplines sportives. 

D’autres débouchés se situent dans le domaine du marketing, de la communication, de l’événementiel et du management sportif ou du sponsoring au sein d’une marque de sport.

Quelle formation effectuer pour devenir stadium manager ?

Ce métier nécessite une formation spécialisée en sport pour appréhender les problématiques du secteur.

Les personnes doivent être titulaires d’un diplôme de niveau bac+3 ou de niveau bac+5 dans les métiers du sport, comme un Bachelor ou un Master. Une spécialisation dans le management, l’événementiel ou le marketing sportif est une autre voie possible pour exercer ce métier.

Ces formations ont l’avantage de préparer les étudiants à toutes les fonctions d’un stadium manager, grâce à l’acquisition des fondamentaux en économie, finance, marketing et gestion. La professionnalisation est un point central de ces cursus. La dernière année est consacrée à des ateliers et de projets professionnels.

Parler anglais est une compétence que beaucoup de clubs apprécient, suivre un cursus en langue anglaise est un réel atout. Un ou deux semestres à l’étranger peuvent faire également partie de la formation afin que les étudiants développent leurs connaissances sur le marché du sport, mais aussi découvrir une autre culture.

Depuis 2013, la Ligue de Football Professionnel (LFP) a intégré dans son règlement intérieur l’obligation pour chaque club professionnel de s’associer à un stadium manager. En plein boom dans l’Hexagone, ce métier est déjà bien établi chez nos voisins européens (l’Allemagne, le Royaume-Uni ou encore l’Espagne).

Pour faire face à la dépendance aux droits TV, les clubs ont joué sur leur stade pour accroître leur bénéfice et trouver d’autres moyens de financement à travers l’exploitation de ce lieu. Le stadium manager s’inscrit dans cette logique de « sport-business » et de l’arrivée d’un nouveau modèle économique pour les stades français, comme c’est le cas du stade lillois Pierre-Mauroy ou le Groupama Stadium à Lyon.

Bien que ce métier soit plus largement développé dans le milieu du football, d’autres sports suivent ce modèle comme le rugby, le handball et le basket.

Considéré comme un chef d’orchestre, le stadium manager ou le manager de stade fait partie des nouveaux métiers du secteur du sport.

Il a pour mission principale de gérer l’enceinte du stade dont il est responsable. Son objectif est de réaliser un bénéfice et de rendre rentable ce lieu. Pour cela, il joue le rôle de coordinateur global de toutes les équipes qui travaillent au sein d’un stade et suit les directives et la politique du club. En d’autres termes, il est le responsable du stade. Il va par exemple coordonner les rénovations ou les travaux et l’organisation d’événements dans l’enceinte.

Pour rendre le stade plus attractif, le stadium manager met en place des projets, afin d’impacter la fréquentation et le rendement. Un budget lui est alloué et il doit le gérer.

Que ce soit sur le terrain ou dans son bureauc’est un élément opérationnel qui va agir sur plusieurs domaines et donne son avis sur ces sujets. Ainsi, il agit aussi bien dans le management, la communication, les équipements sportifs et le sponsoring du stade que la sécurité, les boutiques, les restaurants et la billetterie. Il est sur tous les fronts.

Le stadium manager représente le club sportif et parle directement avec les partenaires ou des acteurs extérieurs comme les fédérations sportives ou les clubs adverses.

Les événements sont les moments les plus intenses pour le stadium manager, car il doit s’assurer de la sécurité du public et des sportifs de haut niveau dans l’enceinte, mais s’organiser en amont pour que les rencontres se passent correctement. En plus des événements sportifs, le stade peut aussi accueillir des concerts et des conférences. Il doit adapter son offre et le stade en fonction des spectateurs attendus.

Il travaille étroitement avec les autres responsables des équipes, comme le responsable de la sûreté et sécurité, le délégué principal, les dirigeants du club, les managers des équipes d’entretien et des boutiques… Il peut lui arriver de porter plusieurs casquettes, et plus particulièrement celui du responsable de la sécurité.

En fonction du modèle économique du stade, sa marge de manœuvre et ses missions pourront varier.

Ce professionnel de la gestion d’un lieu doit être doté de plusieurs qualités indispensables dans l’exercice de son métier telles que :

  • être polyvalent : le stadium manager effectue des tâches diverses et variées. Il doit avoir d’excellentes connaissances dans plusieurs domaines différents : le commerce, la communication, le marketing, le marché du sport, la gestion de personne et du budget… On demande au manager d’avoir une expertise poussée dans ces domaines. Ces missions au quotidien l’obligent à devoir intervenir sur tous les points stratégiques pour rendre le stade attractif.
  • avoir le sens de l’organisation : afin d’assurer toutes ses missions, le stadium manager doit s’organiser pour mener à bien toutes les tâches qu’il doit effectuer. C’est une qualité indispensable lorsque la taille de la structure et le nombre de salariés sont importants.
  • savoir faire face au stress : le stadium manager est sous haute pression en permanence. Il est à la tête de plusieurs équipes. De plus, c’est à lui qu’on s’adresse en cas de problèmes. Seulement présent dans les clubs professionnels, il fait face à l’accueil et l’organisation de grands événements où des imprévus sont inévitables.
  • avoir une excellente connaissance du monde du sport : pour se démarquer et mettre en place de nouveaux projets, le stadium manager doit se tenir au courant des dernières nouveautés et de la concurrence. Il doit aussi bien comprendre la demande des spectateurs que les offres qui existent.

Le salaire peut varier entre 2000 € et 5000 € net par mois. En effet, il dépend du club pour lequel il travaille. Plus le club est grand, plus les responsabilités sont importantes. Le modèle économique du stade joue également sur son salaire. Au vu des chiffres croissants sur l’économie du sport, il peut s’attendre à voir son salaire augmenter rapidement.

Le stadium manager peut commencer dans une petite structure et monter vers un club plus important pour voir ses missions et ses responsabilités évoluer. S’il possède des connaissances sur plusieurs sports, le stadium manager peut se diriger vers d’autres disciplines sportives. 

D’autres débouchés se situent dans le domaine du marketing, de la communication, de l’événementiel et du management sportif ou du sponsoring au sein d’une marque de sport.

Ce métier nécessite une formation spécialisée en sport pour appréhender les problématiques du secteur.

Les personnes doivent être titulaires d’un diplôme de niveau bac+3 ou de niveau bac+5 dans les métiers du sport, comme un Bachelor ou un Master. Une spécialisation dans le management, l’événementiel ou le marketing sportif est une autre voie possible pour exercer ce métier.

Ces formations ont l’avantage de préparer les étudiants à toutes les fonctions d’un stadium manager, grâce à l’acquisition des fondamentaux en économie, finance, marketing et gestion. La professionnalisation est un point central de ces cursus. La dernière année est consacrée à des ateliers et de projets professionnels.

Parler anglais est une compétence que beaucoup de clubs apprécient, suivre un cursus en langue anglaise est un réel atout. Un ou deux semestres à l’étranger peuvent faire également partie de la formation afin que les étudiants développent leurs connaissances sur le marché du sport, mais aussi découvrir une autre culture.

Ils en parlent

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Eric Lemaire Assistant Stadium Manager

Après un parcours professionnel hors du sport, Eric, Diplômé du Programme Grande École - Promotion 2016, a intégré le LOU Rugby, club du TOP 14, comme Assistant Stadium Manager appelé à progresser très vite avec le nouveau stade privé Matmut Gerland à Lyon et les ambitions portées par GL Events, son actionnaire principal.

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