En mode 24h du Mans : une expérience unique pour deux étudiants d’AMOS Aix-Marseille aux ambitions différentes

Rencontre Évènement Aix-en-provence Marseille 26/06/25

Dans la région d’Aix-Marseille, vous entendez souvent parler du circuit Paul Ricard. Aujourd’hui, cap sur l’Automobile Club de l’Ouest pour les 24H du Mans avec deux étudiants de nos campus : Alexandre Piscopo et Romain Lafont. L’un est passionné par les sports mécaniques, l’autre par le gaming et le esport. Pourtant, le temps d’une semaine, ils sont sur le même événement. Zoom sur ces étudiants aux ambitions différentes lors d’une des plus grandes courses d’endurance au monde. 

Hello les gars, j’espère que vous allez bien. Pouvez-vous vous présenter s’il vous plaît ? 

Romain : « Salut, moi c’est Romain Lafont, j’ai 21 ans et je suis en 2ème année de Bachelor à AMOS Marseille. Ce que j’aimerais faire plus tard, c’est bosser dans l’esport ou le gaming et si possible dans l’univers de l’automobile aussi. » 

Alexandre : « Bonjour, je m’appelle Alexandre Piscopo, j’ai 28 ans et je suis actuellement en première année de Mastère en Management du sport sur le campus d’AMOS Aix-en-Provence. À court terme, mon ambition est de poursuivre le développement de mon projet d’entreprise, Velocity consulting, spécialisée dans l’événementiel sportif. À plus long terme, je souhaite créer ou reprendre une équipe de course automobile dédiée aux femmes. L’objectif de ce projet est de démontrer que les femmes ont toute leur place dans le sport automobile, aussi bien derrière un volant que dans les rôles plus stratégiques et techniques, notamment en matière de gestion des performances et de set-up des véhicules. » 

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Vous venez de vivre la 93ème édition des 24H du Mans, une expérience autant unique qu’exceptionnelle. Comment avez-vous eu l’opportunité et sur quelles missions étiez-vous ?  

Romain :  « Les 24H du Mans, j’y ai participé deux fois maintenant. Et franchement, c’est un réel plaisir. La première fois, c’était grâce à mon stage chez Centurio. Ils m’ont proposé de travailler sur la gaming zone, et cette année, ils m’ont rappelé. J’ai dit oui sans hésiter. » 

Alexandre : « J’ai eu l’opportunité de participer à cette édition des 24 Heures du Mans grâce à Monsieur Ludovic Arnault, notre formateur en management et conduite du changement à AMOS Aix-en-Provence. Durant cette semaine sur l’événement, ma mission consistait à réaliser un audit du personnel d’accueil, tant sur le circuit qu’en dehors. Mon rôle était d’identifier les éventuelles failles dans le protocole mis en place par l’ACO (Automobile Club de l’Ouest), afin de les faire remonter aux équipes concernées. L’objectif était d’apporter des ajustements en temps réel tout au long de l’événement, mais également de contribuer à l’amélioration des prochaines éditions. » 

Les Sports mécaniques font parties intégrantes de ton univers, c’est même une réelle passion pour toi. Tu fais énormément d’expériences pédagogiques avec AMOS Aix-Marseille sur ce domaine. Qu’est-ce que ça représente pour toi aujourd’hui d’être aux 24H du Mans ?  

Alexandre : « Concrètement, cette expérience représente pour moi une opportunité unique. Les 24 Heures du Mans sont, à mes yeux, la course automobile la plus légendaire au monde. Avec 62 équipages engagés dans trois catégories (Hypercar, LMP2, LMGT3), cette épreuve est un véritable défi, à la fois humain et technique. Elle incarne une leçon de vie : rien n’est jamais terminé tant que la ligne d’arrivée n’est pas franchie. Pour atteindre ses objectifs, il faut s’investir pleinement et donner le meilleur de soi-même à chaque moment clé. Plus globalement, ce qui me passionne dans ce milieu, ce sont les valeurs véhiculées et les personnes que l’on y rencontre : des individus animés par la même passion, prêts à se dépasser collectivement pour atteindre l’excellence et, surtout, la victoire. » 

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Peux-tu nous expliquer une journée type et les qualités qui te semblent nécessaires pour évoluer dans ce milieu ?  

Alexandre : « Mes journées débutaient généralement entre 17h00 et 18h00, moment où je prenais mon service sur le circuit des 24 Heures du Mans. Je commençais par un premier tour à l’intérieur du circuit, avec pour mission d’observer et d’évaluer les agents d’accueil sur plusieurs critères : politesse, professionnalisme, sérieux, et connaissance des protocoles de sécurité. Toutes les données recueillies étaient ensuite saisies sur une tablette afin de les centraliser et de faciliter leur traitement par les équipes du service SCQ (Sécurité Contrôle Qualité). Durant la nuit, je réalisais un second tour, cette fois à l’extérieur du circuit, selon le même processus. Cela me permettait d’avoir une vision complète du dispositif d’accueil, de jour comme de nuit. Pour évoluer dans ce type d’environnement, il me semble essentiel de faire preuve d’adaptabilité, de discrétion, de patience, mais aussi de savoir gérer son stress face à des situations parfois imprévues. » 

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter à court et moyen terme ? 

Alexandre : « Dans le sport automobile, les passionnés connaissent bien la «Triple Couronne», qui désigne trois courses mythiques à remporter : le Grand Prix de F1 de Monaco, les 24 Heures du Mans et les 500 Miles d’Indianapolis. De mon côté, j’aime dire qu’il me manque seulement les 500 Miles d’Indianapolis pour valider ma propre «Triple Couronne événementielle». C’est un objectif que je me fixe à moyen ou long terme, et je ne peux qu’espérer qu’on me le souhaite ! À plus court terme, mes priorités sont la réussite de ma fin d’études ainsi que le développement de mon entreprise dans l’événementiel sportif. » 

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De ton côté Romain, c’est le esport qui t’anime. Depuis plusieurs années, Centurio est au cœur de la gaming zone des 24H du Mans. L’engouement ne cesse de croître. Le gaming et le esport aux 24H du Mans : en quoi ça consiste ? Qui peut participer ? Quels sont les jeux ? Combien de personnes sont venues jouer ?  

Romain : « Ma mission était d’animer un stand de jeux vidéo. On était dans la zone famille, donc beaucoup d’enfants, des parents. Il y avait 9 stands en tout, avec plein de jeux différents : Mario Kart World, Switch Sports, Mario Party, Just Dance, Fall Guys, Trackmania, Street Fighter… Et aussi une grande scène avec des animations qui changeaient chaque jour, plus un espace d’accueil avec des goodies gratuits. Les gens venaient juste pour s’amuser. Pas besoin de s’inscrire, pas besoin de payer. Ils jouaient, ils rigolaient et profitaient du moment. Je ne sais pas combien de gens sont passés, mais honnêtement, je dirais qu’on s’approchait des 5 000 personnes sur la semaine. » 

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Est-ce que pour toi l’esport est le futur de tout événement en termes d’animations/fan expériences ?  

Romain : « Pour moi, oui, le gaming et l’esport ont carrément leur place dans ce genre d’événements. Sur les 24H du Mans, on était surtout dans du gaming, pas dans de l’esport, même si on avait quand même des petits tournois tous les jours sur scène, donc un petit goût de compétition. Ce qui est cool, c’est que le jeu vidéo, ça touche tout le monde. Un petit de 6 ans, un adulte de 60 ans, c’est pareil. Tu prends une manette et tu t’éclates. Et quand tu parles d’esport, t’as ce côté un peu plus pro, plus sérieux, mais toujours avec ce côté fun. Moi par exemple, je suis fan de la Karmine Corp. Je les suis sur plusieurs jeux. Et ce que j’adore, c’est que peu importe le jeu, tu restes derrière ton club. Ce n’est pas comme le foot où tu as une seule équipe sur un seul sport. Là, c’est un univers complet. Et en plus, t’as pas besoin de payer pour suivre les compétitions, tout est en ligne et gratuit. C’est un vrai plus. »

L’esport prend de plus en plus de place dans l’univers du management du sport. Tout est en train de se structurer. Qu’est-ce que ça représente pour toi d’être aux prémices de son évolution ?  

Romain : « Ce que je ressens ? Je suis content d’être là au bon moment. Ça fait 7 ans que je suis l’esport. Et maintenant, j’ai l’impression de faire partie de ceux qui vivent ses débuts pour de vrai, de l’intérieur. Ça bouge, ça grossit, ça se structure… et ça ouvre plein de portes. Les JO d’esport sont prévus pour 2027, ce n’est pas rien. Je ne pense pas que ça remplacera le sport classique, mais ça peut devenir un vrai concurrent, une autre manière de vibrer. »

Quel est ton meilleur souvenir de cette expérience aux 24H du Mans ?  

Romain : « Mon moment préféré aux 24H ? Le départ de la course. Ça n’a rien à voir avec les jeux, mais franchement, ce moment-là me met toujours des frissons. Tu as le bruit des voitures, la foule, le stress, l’excitation… c’est dingue. Et je me dis : c’est ça que je veux continuer à vivre. Des événements qui permettent de procurer de telles émotions. »

Merci à tous les deux pour ces retours d’expériences. C’est un réel plaisir de vous savoir épanouis et de faire de vos passions, vos projets professionnels. 

C’est aussi ça le Sport Business, un même événement avec des projets et des ambitions aussi vastes qu’intéressantes. C’est la preuve que tous les univers peuvent se mélanger et créer de magnifiques opportunités. Alors croyez en vous, en vos objectifs et donnez-vous les moyens d’y arriver. Romain et Alexandre sont aujourd’hui de beaux exemples de réussite. 

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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.

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