AMOS Lille Masterclass Fair Play for Planet

Rendre le sport plus vert...
Depuis bientôt une année, AMOS Sport Business School et Fair Play For Planet sont devenus partenaires afin d’œuvrer main dans la main pour un monde sportif plus écologique.
Afin de partager et de propager les valeurs et les engagements du label, Julien Pierre, fondateur et son associé Jean-Paul Lalanne, ont rendu visite à nos AMOSciens lillois.
Nos étudiants de 3ème et 4ème année Programme Grande École ont donc découvert la vision d’un sport plus vert de l’ex-joueur du XV de France. Nos lillois ont également pu évoquer le parcours de cet ex-international professionnel français avant de continuer sur le sujet central de la masterclass : « rendre le sport plus vert ».
Plus d'actus :
09 Feb 2023
AMOS Lille partenaire officiel du meeting international de Liévin
AMOS et le Meeting de Liévin renforcent leur collaboration
Meilleur meeting indoor d’athlétisme au monde devant celui de Madrid, Birmingham ou encore New-York, Liévin accueillera de nouvelles stars internationales le 15 février 2023. Impliquée depuis quelques années dans son organisation, l’école AMOS Sport Business School signe cette année, un partenariat officiel avec la référence mondiale. Diffusé en direct sur L’Equipe 21 (nouveau partenaire de l'école), certains vivront l’évènement depuis leurs écrans partout dans le monde. D’autres, chanceux, y assisteront en tribune dans une Arena couverte pleine à craquer, qui affiche sold out depuis plusieurs semaines. Enfin, les derniers prendront part à l’organisation et parmi eux, des étudiantes et étudiants AMOS ! Après plusieurs années de collaboration et où de nombreuses synergies ont vu le jour, AMOS Lille et le Meeting de Liévin renforcent donc leur partenariat pour sa 30ème édition ! Au-delà de l’aspect visibilité, l’expérientiel étudiant est au cœur de cette relation de confiance avec le Meeting de Liévin et plus largement avec la Ligue des Hauts-de-France d’athlétisme. De la préparation logistique de l’évènement en passant par l’accueil des athlètes, les interviews des vainqueurs en anglais et français ou encore la gestion de la plateforme internationale des résultats le jour J, les missions pour les AMOSciennes et AMOSciens lillois ne manquent et ne manqueront pas. Ces derniers auront encore la chance de côtoyer les athlètes et de les voir tutoyer les sommets. Le plateau s’annonce à nouveau exceptionnel cette année comme en témoignent les présences du champion olympique Jakob Ingerbrigtsen (qui s'est emparé du record du monde du 1500m sur la piste nordiste l’an passé), d’Armand Duplantis (le perchiste champion olympique ayant passé la barre stratosphérique des 6m21 en 2022 !), la championne olympique et du monde de perche Katie Moon Nageotte, le recordman du monde du 60m haies Grant Holloway, le champion olympique du 100m Marcel Jacobs ou encore la recordwoman du monde du 1500m Gudaf Tesgay ! D’autres stars françaises et internationales sont également attendues dans l’arène des Hauts-de-France ! Attendu par tous les afficionados d’athlétisme et de sport en général, le Meeting de Liévin confirme son statut de numéro 1 mondial et affirme son identité et sa volonté de rester ancré dans le territoire local. Travailler de concert avec les futurs professionnels du sport business AMOS était donc une évidence. Les épreuves au programme du meeting de Liévin :- Femmes : 400 m / 800 m / 1500 m / 3000 m / Triple saut / Perche
- Hommes : 60 m / 60 m haies / 400 m / 800 m / 1500 m / 3000 m / Longueur / Perche
09 Feb 2023
AMOS Lille partenaire officiel du meeting international de Liévin
AMOS et le Meeting de Liévin renforcent leur collaboration
Meilleur meeting indoor d’athlétisme au monde devant celui de Madrid, Birmingham ou encore New-York, Liévin accueillera de nouvelles stars internationales le 15 février 2023. Impliquée depuis quelques années dans son organisation, l’école AMOS Sport Business School signe cette année, un partenariat officiel avec la référence mondiale. Diffusé en direct sur L’Equipe 21 (nouveau partenaire de l'école), certains vivront l’évènement depuis leurs écrans partout dans le monde. D’autres, chanceux, y assisteront en tribune dans une Arena couverte pleine à craquer, qui affiche sold out depuis plusieurs semaines. Enfin, les derniers prendront part à l’organisation et parmi eux, des étudiantes et étudiants AMOS ! Après plusieurs années de collaboration et où de nombreuses synergies ont vu le jour, AMOS Lille et le Meeting de Liévin renforcent donc leur partenariat pour sa 30ème édition ! Au-delà de l’aspect visibilité, l’expérientiel étudiant est au cœur de cette relation de confiance avec le Meeting de Liévin et plus largement avec la Ligue des Hauts-de-France d’athlétisme. De la préparation logistique de l’évènement en passant par l’accueil des athlètes, les interviews des vainqueurs en anglais et français ou encore la gestion de la plateforme internationale des résultats le jour J, les missions pour les AMOSciennes et AMOSciens lillois ne manquent et ne manqueront pas. Ces derniers auront encore la chance de côtoyer les athlètes et de les voir tutoyer les sommets. Le plateau s’annonce à nouveau exceptionnel cette année comme en témoignent les présences du champion olympique Jakob Ingerbrigtsen (qui s'est emparé du record du monde du 1500m sur la piste nordiste l’an passé), d’Armand Duplantis (le perchiste champion olympique ayant passé la barre stratosphérique des 6m21 en 2022 !), la championne olympique et du monde de perche Katie Moon Nageotte, le recordman du monde du 60m haies Grant Holloway, le champion olympique du 100m Marcel Jacobs ou encore la recordwoman du monde du 1500m Gudaf Tesgay ! D’autres stars françaises et internationales sont également attendues dans l’arène des Hauts-de-France ! Attendu par tous les afficionados d’athlétisme et de sport en général, le Meeting de Liévin confirme son statut de numéro 1 mondial et affirme son identité et sa volonté de rester ancré dans le territoire local. Travailler de concert avec les futurs professionnels du sport business AMOS était donc une évidence. Les épreuves au programme du meeting de Liévin :- Femmes : 400 m / 800 m / 1500 m / 3000 m / Triple saut / Perche
- Hommes : 60 m / 60 m haies / 400 m / 800 m / 1500 m / 3000 m / Longueur / Perche
06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA06 Feb 2023
Les différences entre le rugby et le football américain
A l’approche du Super Bowl, revoyons les bases...
Généralement connu du grand public grâce au spectacle « Halftime Super Bowl » offert à la mi-temps, le football américain est un sport encore peu côté en Europe. En effet, malgré la présence de nombreux clubs sur le vieux continent, les règles de ce sport restent encore méconnues pour la plupart d’entre nous. De plus, beaucoup prennent un malin plaisir à le comparer au rugby, ces deux sports similaires d’aspects mais bien différents de fond ! A l’approche du Super Bowl, les non-initiés se posent toujours les mêmes questions autour du rugby et du football américain. Si vous en faites partie, cet article est pour vous !Quelle est l’origine de ces sports ?
Connu officiellement en 1823, le rugby voit le jour en Angleterre à l'initiative de Williams Webb Ellis, étudiant au collège de Rugby. Selon une anecdote populaire, cette discipline a été créée lorsque Williams a décidé de ramasser un ballon et l’utiliser pour traverser tout le terrain afin de l’écraser dans l’en-but de l’équipe adverse au cours d’une partie de football. C’est d’ailleurs pour cette raison que le trophée de la plus grande compétition mondiale (Coupe du Monde de Rugby) porte son nom. Concernant le football américain, comme son nom l’indique, cette discipline a été créée aux Etats-Unis d’Amérique plusieurs décennies après le rugby. On estime qu’il trouve ses traces en 1860, avec l’arrivée des colons britanniques sur le sol américain. A cette époque, le rugby et le football (soccer) étant les disciplines les plus populaires dans le pays, Gerrat Smith Miller eut l’idée de les combiner. Dès 1870, des matchs sont joués dans certaines universités Nord-américaines. C’est quelques années après, soit en 1920 que l'American Professional Football Association voit le jour.
Le but du jeu...
Dans les deux disciplines, l’objectif est de gagner du terrain afin de se rapprocher de la zone d’en-but de l’équipe adverse. Plusieurs actions permettent aux équipes de gagner des points, et même si les règles diffèrent, on retrouve quelques similitudes entre les deux disciplines : L’action qui octroie le plus de points est le fait de passer dans la zone d’en-but de l’adversaire avec le ballon. Au Rugby, il s’agit d’aplatir le ballon dans la zone pour marquer un essai (5 points). Au football américain, on réalise un Touchdown (6 points) en pénétrant la zone avec le ballon, ou en réceptionnant une passe dedans. Ces actions peuvent être bonifiées par une transformation au pied, le ballon doit passer entre les deux poteaux (au rugby +2 points, au football américain +1 point). Au Football américain, on peut aussi tenter “l’extrapoint”, il s’agit d’une seule tentative pour repénétrer dans la zone d’en-but et ainsi gagner 2 points. Alors qu’elles tentent de gagner du terrain, les équipes sont confrontées à quelques règles. De manière très simplifiée, on notera qu’au rugby, toutes les passes à la main doivent se faire vers l’arrière, la progression se fait donc balle en main ou avec une passe au pied. Au football Américain l’équipe attaquante a 4 tentatives pour progresser de 10 yards. Si elle y arrive, elle a le droit à un nouveau cycle de 4 tentatives et ainsi de suite jusqu’à tenter un touchdown. Si elle n'atteint pas le palier à l’issu des 4 tentatives, le ballon est rendu à l’équipe adverse. Pour progresser, l’équipe qui attaque a le droit à une passe par tentative, chaque action s’arrête lorsque le porteur du ballon est mis au sol, ou que la passe n’aboutit pas. Il existe d’autres moyens de gagner des points, notamment au pied. Au rugby on gagne 3 points lorsqu’on fait passer la balle entre les poteaux. Soit après une faute commise par l’équipe adverse (appelé pénalité). Soit durant une phase de jeu, en tirant la balle au pied après l’avoir fait rebondir au sol (appelé drop). Au football américain, lors de la 4ème tentative d’une équipe, on peut tenter de faire passer le ballon entre les poteaux au pied pour gagner 3 points. Les points sont calculés selon la valeur suivante :- Au rugby : un essai (5 points), une transformation (2 points), un drop (3 points), une pénalité (3 points)
- Au football américain : un touchdown (6 points), un extra-points (1 ou 2 points), un field Goal (3 points), une sécurité (2 points pour l’équipe adverse
Le terrain...
En dehors de la forme du ballon, l’autre élément de similarité créant la confusion entre le football américain et le rugby est l'étendue terrain. Bien que possédant une zone d’en-but, les deux terrains sont différents. En effet, les distinctions entre les deux se font au niveau de la taille du terrain et des poteaux. Ainsi les poteaux d’un stade de rugby sont en forme de H tandis que ceux du football américain sont en Y. Pour la taille du terrain de rugby, les dimensions sont d’environ 100 mètres de long et 70 mètres de largeur. Concernant le football américain, l’unité de mesure est différente. Ici, on parle de « yard » soit 1 yard égale à 0,91mètres. La taille d’un stade de football américain est ainsi de 120 yards de long soit 109,2 mètres et 53,33 yards de large soit 48,53 mètres.
Les règles du jeu
Le premier élément de différenciation est la durée. Au rugby, le temps de jeu est fixé à 80 minutes au total avec deux mi-temps de 40 minutes contre 4 quart-temps de 15 minutes pour le football américain. Ces périodes de jeu sont suivis d’une pause de 12 minutes après la fin des deux premiers quart-temps. Le deuxième élément est le nombre de joueurs total sur le terrain. Au rugby la confrontation sera plus communément de 15 joueurs contre 15 (il existe également le rugby à XIII et à 7). Tandis qu’au football américain, c’est 11 joueurs contre 11. On note aussi une particularité sur le nombre de remplacement possible. Pour le Rugby, les joueurs jouent les phases offensives et défensives, et seuls 7 changements peuvent être effectués durant la rencontre. Au Football américain, il n’y a pas de limite de remplacement puisque les équipes changent presque entièrement entre les phases d’attaque et de défense.
Les accessoires...
Le principal accessoire de jeu de ces sports est le ballon ovale. Bien qu’ayant la même forme, la taille d’un ballon de rugby est d’environ 27 cm contre 28 cm pour le football américain. Pour se protéger pendant les matchs, les joueurs portent également des équipements. Au rugby, les joueurs ont la possibilité d’avoir des protections pour les cuisses, des casques et des protections dentaires qui sont souples et non obligatoires. Au football américain, tenant compte de la puissance des chocs, les joueurs portent obligatoirement des protections dentaires, des casques « plus protecteurs », des épaulettes, des protections de genoux et de coudes rigides pendant les matchs.La technologie au service du jeu
Malgré toutes ces différences, les deux disciplines sont assez similaires quant à leur rapport à la technologie. De nombreuses innovations ont vu le jour sur les terrains de Football américain et de Rugby, d’autres disciplines s’inspirent d’ailleurs de ces avancées afin de fluidifier le jeu, ou d’améliorer l’expérience du spectateur. L'arbitrage vidéo est apparu dès 1978 en NFL et a considérablement évolué afin d’augmenter le nombre de situations dans lesquelles il peut être utilisé. Au Rugby, au-delà de la VAR, utilisée depuis les années 2000, c’est l’équipement des arbitres par un micro qui séduit les téléspectateurs et les autres disciplines. En Ligue 1, le nouveau diffuseur Amazon Prime avait d’ailleurs équipé l’arbitre de St-Etienne – Monaco en avril 2022. Une action qui a relancé les débats au sein des institutions, qui souhaitent rendre l’arbitrage plus transparent envers les différents acteurs de ce sport. Au-delà de l’arbitrage, on peut noter de belles avancées technologiques chez nos amis américains. La communication entre les joueurs et les coachs se fait désormais par un micro intégré au casque du quarterback. Cela s'additionne à la mise à disposition par la Ligue de tablettes au bord du terrain pour l’analyse en temps réel des actions. Enfin, on note quelques innovations au service de l’intégrité physique des joueurs : Un concours a été organisé par la NFL pour repenser les casques des joueurs afin de limiter les commotions. Les équipes médicales ont également accès à des données de santé des joueurs en temps réel.Business is business…
Au niveau business, les chiffres penchent en faveur du Football US. Même si le sport a du mal à se démocratiser en dehors des frontières américaines, la NFL et notamment le Super Bowl (la finale de la ligue) présentent des audiences et des revenus colossaux comparés à ceux du Rugby. Le prochain contrat de diffusion de la NFL portera sur 11 saisons (2023-2033) et rapportera entre 105 et 110 milliards de dollars à la Ligue, soit près de 10 milliards par saison. Autre chiffre qui montre la super puissance américaine, le coût d’un spot publicitaire lors de la mi-temps du Super Bowl : il faudra débourser 7 millions d’euros pour 30s de publicité. A ce prix-là, les annonceurs font forcément preuve d’une grande créativité pour se démarquer... Côté Rugby, on notera tout de même de belles perspectives, surtout en France avec la prochaine Coupe du Monde en septembre 2023. D’après les prévisions de l’organisateur, la compétition devrait générer un bénéfice net de 68 millions d’euros destiné au développement du rugby en France. Avec toutes ces informations, vous disposez de quelques arguments solides pour un débat entre amis sur le rugby et le football américain. Article rédigé par Vanillie EKOUMA01 Feb 2023
AMOS Lille à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022
AMOS Lille a sensibilisé et vibré lors de cette compétition
Après une Coupe du Monde polémique au Qatar qui a vu les Bleus échouer à la plus haute marche du podium, AMOS Lille a vibré au rythme de cette compétition planétaire. De Régis Bogaert, intervenant à l’école et sélectionneur adjoint de l'équipe du Sénégal, en passant par Virginie et Louis, étudiants lillois et respectivement en alternance à la Ligue de Football Professionnel (LFP) et à la Fédération Française de Football (FFF), ces derniers ont passé plusieurs jours ou semaines dans cet émirat du Moyen-Orient. En parallèle, différentes actions ont été menées au sein du campus pour sensibiliser étudiants, intervenants, partenaires et le staff aux enjeux RSE.Régis Bogaert : de la victoire en Coupe d’Afrique des Nations à l’élimination en huitièmes de finale
Pendant ces quelques semaines de compétition, nos étudiants lillois ont dû se passer de leur intervenant en management opérationnel & leadership. Et pour cause, Régis Bogaert n’est pas seulement formateur, il est également entraineur adjoint de la sélection sénégalaise. Au cours de cette dernière Coupe du Monde, les Lions se sont hissés jusqu’aux huitièmes de finale avant de s’incliner face à l’Angleterre (3-0). Un beau parcours pour cette équipe africaine où Régis a apporté sa contribution d’expert en management après avoir remporté la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) face à l’Egypte en début d’année 2022 !Virginie Provolo : après une aventure au Red Star, elle s’envole avec la LFP au Qatar
« Actuellement à la Ligue de Football Professionnel, j'ai eu l'opportunité de participer à la finale de la Coupe du Monde au Qatar en décembre 2022. L'anecdote ici est que, fin 2021, j'avais pour projet de participer à la Coupe du Monde au Qatar avec une amie. Nous avions donc commencé à travailler sur ce projet, mais malheureusement, au vu du coût élevé du voyage, mon amie a décidé d'y renoncer et par ricochet, moi également. Je pensais donc participer à cette finale, comme beaucoup, ici en France. Mais, le destin te mène toujours là où tu es sensée aller... » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille. « 72h avant le départ, j'étais en cours à AMOS Lille, je reçois un message, et tout s'enchaine. J'apprends que je vais assister à une finale de Coupe du Monde ! (nb : toujours avoir son passeport à jour, certains ont été privés de finale à cause de ça). » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille.
Alors hop c'est parti pour 48h de voyage !
« L'avion atterrit à Doha, nous avons très peu de temps pour prendre nos marques, on s'installe, on dîne sur le pouce, une bonne nuit de sommeil (très courte), et oui demain on a match ! On prendra quelques heures le dimanche matin pour visiter Doha, la Corniche, le Souk, et rapidement on se dirigera vers le stade. » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille. « Le stade de Lusail : un bijou de technologie en termes d'infrastructures, on dirait un stade couvert d'or, et la technologie à l'intérieur... incroyable. On s'installe : placés derrière les buts (les bons !), nous verrons tous les buts de Kylian. Avant cela, 70 minutes de souffrance : comment pouvait-on être autant dominés en finale de Coupe du Monde ? » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille. « Et puis le pénalty arrive, puis le but... je n'ai pas les mots pour exprimer ce que cela représente de vivre ces émotions en live dans le stade. C'est 1 000 fois plus fort que dans un café ou devant un écran géant. Même si nous l'avons perdu cette finale, cela restera l’un des plus beaux moments de ma vie. » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille.Louis Ricquebourg : une finale au stade de Lusail pour notre arbitre régional, alternant à la FFF
« Étant en alternance à la Fédération Française de Football dans le service terrain et infrastructures sportives au sein de la Direction des Compétitions Nationales (DCN), j'ai eu la chance d'être invité comme tous les employés de la fédération à assister à la finale de la Coupe du Monde 2022 au Qatar à Doha. » Louis Ricquebourg, étudiant AMOS Lille. « Arrive le jour J, on décolle de Roissy et c'est parti pour 6h30 d'avion. Une fois arrivés sur place, nous allons à l'hôtel, je m'empresse de déposer mes valises puis direction le centre-ville et plus précisément le Souq Wakif (quartier commerçant de la ville). Une fois sur place, il y a une ambiance incroyable. Nous sommes en veille de finale et c'est le dernier jour de fête, il y a des supporters de toutes les nations et également des caméras en direct de tous les pays. » Louis Ricquebourg, étudiant AMOS Lille. « Le lendemain, la journée passe vite... je récupère mon billet pour le match puis direction le stade. L’infrastructure est immense et magnifique, le mur argentin est déjà en train de chanter, la rencontre s’annonce palpitante. » Louis Ricquebourg, étudiant AMOS Lille.
AMOS Lille : pas de boycott mais une sensibilisation
Entre aficionados, sceptiques, boycotteurs, passionnés de sport... le choix de suivre ou non la Coupe du Monde au sein du campus de Lille a été un véritable dilemme. Après de nombreuses discussions et réflexions, la décision fut prise : pas de boycott mais de nombreuses actions autour du volet RSE. « Les étudiants sont de réels passionnés et consommateurs de sport. Le football étant le sport national, il nous était difficile de passer à côté de cet événement. Toutefois, nous avons souhaité amener une réelle prise de conscience sur les aspects sociétaux et environnementaux auprès de nos AMOSciens. » Thibaut Huvelle, directeur AMOS Lille. « Newsletters présentant les bonnes pratiques de certaines entreprises, Wall affiché dans l’école mentionnant les dérives de cet évènement (imaginé par le campus AMOS Rennes), présentation de la société Time for the Planet qui lance des solutions pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre et où chacun peut être actionnaire... les idées ne manquaient pas. » Thibaut Huvelle, directeur AMOS Lille.
01 Feb 2023
AMOS Lille à la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022
AMOS Lille a sensibilisé et vibré lors de cette compétition
Après une Coupe du Monde polémique au Qatar qui a vu les Bleus échouer à la plus haute marche du podium, AMOS Lille a vibré au rythme de cette compétition planétaire. De Régis Bogaert, intervenant à l’école et sélectionneur adjoint de l'équipe du Sénégal, en passant par Virginie et Louis, étudiants lillois et respectivement en alternance à la Ligue de Football Professionnel (LFP) et à la Fédération Française de Football (FFF), ces derniers ont passé plusieurs jours ou semaines dans cet émirat du Moyen-Orient. En parallèle, différentes actions ont été menées au sein du campus pour sensibiliser étudiants, intervenants, partenaires et le staff aux enjeux RSE.Régis Bogaert : de la victoire en Coupe d’Afrique des Nations à l’élimination en huitièmes de finale
Pendant ces quelques semaines de compétition, nos étudiants lillois ont dû se passer de leur intervenant en management opérationnel & leadership. Et pour cause, Régis Bogaert n’est pas seulement formateur, il est également entraineur adjoint de la sélection sénégalaise. Au cours de cette dernière Coupe du Monde, les Lions se sont hissés jusqu’aux huitièmes de finale avant de s’incliner face à l’Angleterre (3-0). Un beau parcours pour cette équipe africaine où Régis a apporté sa contribution d’expert en management après avoir remporté la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) face à l’Egypte en début d’année 2022 !Virginie Provolo : après une aventure au Red Star, elle s’envole avec la LFP au Qatar
« Actuellement à la Ligue de Football Professionnel, j'ai eu l'opportunité de participer à la finale de la Coupe du Monde au Qatar en décembre 2022. L'anecdote ici est que, fin 2021, j'avais pour projet de participer à la Coupe du Monde au Qatar avec une amie. Nous avions donc commencé à travailler sur ce projet, mais malheureusement, au vu du coût élevé du voyage, mon amie a décidé d'y renoncer et par ricochet, moi également. Je pensais donc participer à cette finale, comme beaucoup, ici en France. Mais, le destin te mène toujours là où tu es sensée aller... » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille. « 72h avant le départ, j'étais en cours à AMOS Lille, je reçois un message, et tout s'enchaine. J'apprends que je vais assister à une finale de Coupe du Monde ! (nb : toujours avoir son passeport à jour, certains ont été privés de finale à cause de ça). » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille.
Alors hop c'est parti pour 48h de voyage !
« L'avion atterrit à Doha, nous avons très peu de temps pour prendre nos marques, on s'installe, on dîne sur le pouce, une bonne nuit de sommeil (très courte), et oui demain on a match ! On prendra quelques heures le dimanche matin pour visiter Doha, la Corniche, le Souk, et rapidement on se dirigera vers le stade. » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille. « Le stade de Lusail : un bijou de technologie en termes d'infrastructures, on dirait un stade couvert d'or, et la technologie à l'intérieur... incroyable. On s'installe : placés derrière les buts (les bons !), nous verrons tous les buts de Kylian. Avant cela, 70 minutes de souffrance : comment pouvait-on être autant dominés en finale de Coupe du Monde ? » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille. « Et puis le pénalty arrive, puis le but... je n'ai pas les mots pour exprimer ce que cela représente de vivre ces émotions en live dans le stade. C'est 1 000 fois plus fort que dans un café ou devant un écran géant. Même si nous l'avons perdu cette finale, cela restera l’un des plus beaux moments de ma vie. » Virginie Provolo, étudiante AMOS Lille.Louis Ricquebourg : une finale au stade de Lusail pour notre arbitre régional, alternant à la FFF
« Étant en alternance à la Fédération Française de Football dans le service terrain et infrastructures sportives au sein de la Direction des Compétitions Nationales (DCN), j'ai eu la chance d'être invité comme tous les employés de la fédération à assister à la finale de la Coupe du Monde 2022 au Qatar à Doha. » Louis Ricquebourg, étudiant AMOS Lille. « Arrive le jour J, on décolle de Roissy et c'est parti pour 6h30 d'avion. Une fois arrivés sur place, nous allons à l'hôtel, je m'empresse de déposer mes valises puis direction le centre-ville et plus précisément le Souq Wakif (quartier commerçant de la ville). Une fois sur place, il y a une ambiance incroyable. Nous sommes en veille de finale et c'est le dernier jour de fête, il y a des supporters de toutes les nations et également des caméras en direct de tous les pays. » Louis Ricquebourg, étudiant AMOS Lille. « Le lendemain, la journée passe vite... je récupère mon billet pour le match puis direction le stade. L’infrastructure est immense et magnifique, le mur argentin est déjà en train de chanter, la rencontre s’annonce palpitante. » Louis Ricquebourg, étudiant AMOS Lille.
AMOS Lille : pas de boycott mais une sensibilisation
Entre aficionados, sceptiques, boycotteurs, passionnés de sport... le choix de suivre ou non la Coupe du Monde au sein du campus de Lille a été un véritable dilemme. Après de nombreuses discussions et réflexions, la décision fut prise : pas de boycott mais de nombreuses actions autour du volet RSE. « Les étudiants sont de réels passionnés et consommateurs de sport. Le football étant le sport national, il nous était difficile de passer à côté de cet événement. Toutefois, nous avons souhaité amener une réelle prise de conscience sur les aspects sociétaux et environnementaux auprès de nos AMOSciens. » Thibaut Huvelle, directeur AMOS Lille. « Newsletters présentant les bonnes pratiques de certaines entreprises, Wall affiché dans l’école mentionnant les dérives de cet évènement (imaginé par le campus AMOS Rennes), présentation de la société Time for the Planet qui lance des solutions pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre et où chacun peut être actionnaire... les idées ne manquaient pas. » Thibaut Huvelle, directeur AMOS Lille.