Le Champ du Coq !

Samy, peux-tu te présenter en quelques mots ?
« Samy Chkiri, je travaille, depuis deux ans, au Coq Sportif, à Romilly-sur Seine, le siège historique. En sortant du BAC, j’ai d’abord fait une prépa, que j’ai validé. Mais je ne me sentais pas totalement épanoui. Notamment avec le fait qu’en prépa, je ne pouvais pas faire de sport, ce qui a toujours été très important pour moi. Plus jeune, j’ai participé plusieurs fois au Championnat de France de tennis. J’ai donc décidé d’intégrer AMOS qui m’a permis d’allier à la fois ma passion pour le tennis, avec des stages professionnalisants qui m’ont aidé dans la réalisation de mon projet professionnel. »
Quelles expériences professionnelles as-tu réalisées lors de ton parcours chez AMOS ?
« J’ai effectué un stage au Ministère des Sports, notamment grâce à Thérèse Salvador, intervenante AMOS, où j’ai pu travailler sur les jeux équestres mondiaux à Caen. En 3ème année, je suis parti un semestre dans le Tennessee à l’université de Knoxville. En 4ème année, j’ai repris et relancé le Bureau des Sports, avec un autre étudiant. Puis, sur ma dernière année de Master, j’ai fait un stage chez Quarterback, agence de marketing et d’hospitalités dans le sport, à Paris où j’ai travaillé sur le développement commercial et les partenariats. »
Quel rôle a joué AMOS dans ta professionnalisation ?
« La chance que j’ai eue, c’est que nous n’étions encore qu’une « petite » école. J’ai fait partie des précurseurs et ai pu bénéficier d’un pôle de professeurs expérimentés qui m’ont ouvert leur réseau et accompagné tout au long de mon cursus AMOS. J’ai pu mener des projets professionnels concrets. Mettre en pratique sur le terrain ce que l’on a appris en cours. »
Tu travailles désormais chez Le Coq Sportif. Peux-tu nous présenter ton employeur.
« Le Coq, c’est la plus ancienne marque de sport en France, fondée en 1882 à Romilly-sur-Seine, dans l’Aube. On retient surtout Le Coq Sportif parce que ce fut la marque des grands exploits Français dans le monde du sport : Partenaire du Tour de France, partenaire des JO dans les années 20, l’épopée des verts en coupe d’Europe, partenaire de Yannick Noah quand il a gagné Roland Garros… Ce côté héritage est très important au Coq. Pouvoir allier, aujourd’hui, cet héritage et la modernité. La marque a connu un « creux » dans les années 90. Et elle revient depuis 10 ans sur le devant de la scène en reprenant ses partenaires historiques et cette « fibre Française » chère à la marque : le Tour de France, Richard Gasquet, Lucas Pouille… Alliés à des partenaires, un peu plus modernes : L’écurie de F1 Renault, Tony Yoka, partenaire de l’Opéra de Paris, la FFR (Fédération Française de Rugby), et les JO 2024. Une nouvelle phase du développement du Coq. »
Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton job au sein du Coq ?
« Chez Le Coq Sportif, nous sommes répartis en trois pôles : Romilly-sur-Seine, Paris et Strasbourg. Je suis basé à Romilly-sur-Seine, dans la partie développement et production sur le textile et les accessoires. La chaussure, est complétement à Paris. Le textile, est dans l’Aube. Mon
« Le 1er objectif quand la marque a été reprise, il y a une dizaine d’années, était de revenir au cœur du monde sportif via ses partenaires historiques, et modernes également. Se recréer une place dans le sport en France. Aujourd’hui, nous sommes partenaires d’équipes, clubs ou fédérations comme la FFR. Place que l’on a reprise. Ensuite, le 2nd objectif, était de générer du business et du chiffre d’affaires grâce notamment aux produits du quotidien « sportstyle, lifestyle, » que l’on peut voir, chez nos distributeurs, comme Intersport par exemple. Ce sont des choses qui se déroulent plutôt bien notamment avec l’homme et l’enfant. La femme se développe fortement depuis deux années.
L’axe stratégique du Coq, est de garder cet héritage à la Française et cette marque Française, en initiant et nouant des relations de proximité avec nos partenaires et nos fournisseurs. Ce qui est important pour nous. Nous avons toujours un atelier de production, de près de cinquante personnes, sur Romilly, qui confectionnent nos produits textiles en France, notamment les maillots de la FFR. Une vraie production « Made in France » avec le tricotage et la teinture qui se font à Troyes, et la confection à Romilly-sur-Seine. »
Quel est la place du développement durable chez Le Coq Sportif ?
« Nous avons deux choses importantes sur la démarche RSE (Responsabilité Sociétale et Environnementale). Sur la production du textile, nous utilisons de l’eau recyclée pour la teinture du coton. Sur les chaussures, nous travaillons sur un nouveau modèle qui va s’appelait « la Végétale », faite à partir de matières recyclées. La 2ème priorité, est de développer le réseau de proximité. La plupart des fabrications de chaussures se fait en Asie pour des raisons économiques ; mais depuis plusieurs années, nous travaillons sur des chaussures qui sont « Made in France », et aussi de plus en plus avec le Portugal, chaussures tout cuir. Remettre nos ateliers de production proche de la France, est ce que nous continuons de cultiver au Coq. Aucun produit textile n’est confectionné hors du territoire méditerranéen. Le coût est certes supérieur mais la relation de proximité avec le fournisseur, la transparence instaurée. Il est beaucoup plus simple et cohérent de travailler ainsi. L’avenir de la production textile est là ! »


Propos recueillis par Anne-Sophie Paumier, chargée de communication d'AMOS Strasbourg
Passion, Aventure et Détermination !
Pierre et Thomas sont tout d’abord frères, partageant les mêmes valeurs éthiques, et un besoin commun de communier avec la nature et ce qu’elle a de plus beaux à nous offrir. Passionnés de photographies naturalistes dès leur plus jeune âge, les frères Rémusat aiment se fondre dans le décor et prendre des clichés animaliers à vous en couper le souffle ! Ils sont venus partager leurs aventures avec les étudiants d’AMOS Strasbourg !
Une passion primée et reconnue par les plus grands noms
Plusieurs fois lauréats de concours internationaux, comme Festimages Nature, Pierre et Thomas décident d’utiliser leur terrain de jeu favori, les Vosges, et les animaux locataires de ces forêts majestueuses, pour réaliser leur 1er ouvrage « Nuances Vosges ». Un livre tiré à 1000 exemplaires, avec en préface, l’honneur pour les frères, d’avoir un grand nom de la photographie animalière : Vincent Munier.
L’appel du grand froid et des grands espaces sauvages
Au-delà de cette aventure, qui mêle patience et détermination, Pierre et Thomas aspirent à un besoin d’aventure encore plus grand, dans des terres difficiles et inconnues. Ils décident alors de partir trois semaines en Norvège. Le temps d’une expédition dans des conditions climatiques extrêmes, avec 60 kg de matériel chacun, pour aller à la rencontre du bœuf musqué. Une expédition qui mêlera ski pulka et aventure, retranscrite dans leur carnet de bord et court-métrage « Silence ».
Une traversée et une aventure gravée à vie
Leur objectif : traverser la Norvège sur sa plus grande largeur en parcourant plus de 200 km en kayak et environ 400 km à pieds. Un objectif ambitieux que se sont fixés nos deux compères. Comme à leur habitude, ils iront jusqu’au bout, notamment grâce à une équipe logistique de choc (père et fils) qui les a suivi et accompagné dans leur périple. Une aventure sportive et humaine, où le dépassement de soi, la gestion de la douleur et de la monotonie, l’écoute et la compréhension de l’autre furent indispensables. De cette aventure est née leur ouvrage et film « Traverser. » Et ils ne s’arrêteront pas là !

Le yin et le yang réunis pour une nouvelle aventure
Inséparables dans la vie comme dans leurs aventures, si différents et pourtant si complémentaires, l’idée de réaliser une expédition l’un sans l’autre leur parait impossible. Cela déséquilibrerait leur duo. Pierre nous a déjà dit : « Nous sommes comme le Yin et le Yang, nous fonctionnons ensemble. » Thomas définit son petit frère Pierre comme « une personne généreuse et persévérante qui va au bout de tout ce qu’il entreprend ». Quant à Pierre, il qualifie Thomas, son grand frère, comme « quelqu’un de droit, humain et sauvage à la fois ». Tous les deux avec un besoin de solitude et de communion avec la nature. Et c’est encore ensemble qu’ils projettent une nouvelle expédition à Kamtchatcka, une traversée en ski pulka l’année prochaine !
Une Master Class sous le signe de la bienveillance
C’est avec ce portrait d’aventuriers, proches de la nature et militants de la préservation de l’environnement, que nous avons souhaité terminer une année si particulière avec nos étudiants de 3ème et 4ème année du Campus AMOS de Strasbourg, au travers d’une Master Class « Sport et Aventure ». Au-delà du sport outdoor qui connaît un véritable engouement et des motivations des pratiquants axées sur le bien-être et la détente, les valeurs véhiculées par nos deux Vosgiens sont également des valeurs transposables dans le monde du travail. Les frères nous ont livré leur histoire, leur aventure, leur passion et leur prochain défi en toute simplicité. Nous avons ainsi pu voyager et s’inspirer de leur parcours palpitant.

Merci à vous pour votre générosité, bienveillance et partage !
Article rédigé par Anne-Sophie PAUMIER, chargée de communication AMOS Strasbourg.
Passion, Aventure et Détermination !
Pierre et Thomas sont tout d’abord frères, partageant les mêmes valeurs éthiques, et un besoin commun de communier avec la nature et ce qu’elle a de plus beaux à nous offrir. Passionnés de photographies naturalistes dès leur plus jeune âge, les frères Rémusat aiment se fondre dans le décor et prendre des clichés animaliers à vous en couper le souffle ! Ils sont venus partager leurs aventures avec les étudiants d’AMOS Strasbourg !
Une passion primée et reconnue par les plus grands noms
Plusieurs fois lauréats de concours internationaux, comme Festimages Nature, Pierre et Thomas décident d’utiliser leur terrain de jeu favori, les Vosges, et les animaux locataires de ces forêts majestueuses, pour réaliser leur 1er ouvrage « Nuances Vosges ». Un livre tiré à 1000 exemplaires, avec en préface, l’honneur pour les frères, d’avoir un grand nom de la photographie animalière : Vincent Munier.
L’appel du grand froid et des grands espaces sauvages
Au-delà de cette aventure, qui mêle patience et détermination, Pierre et Thomas aspirent à un besoin d’aventure encore plus grand, dans des terres difficiles et inconnues. Ils décident alors de partir trois semaines en Norvège. Le temps d’une expédition dans des conditions climatiques extrêmes, avec 60 kg de matériel chacun, pour aller à la rencontre du bœuf musqué. Une expédition qui mêlera ski pulka et aventure, retranscrite dans leur carnet de bord et court-métrage « Silence ».
Une traversée et une aventure gravée à vie
Leur objectif : traverser la Norvège sur sa plus grande largeur en parcourant plus de 200 km en kayak et environ 400 km à pieds. Un objectif ambitieux que se sont fixés nos deux compères. Comme à leur habitude, ils iront jusqu’au bout, notamment grâce à une équipe logistique de choc (père et fils) qui les a suivi et accompagné dans leur périple. Une aventure sportive et humaine, où le dépassement de soi, la gestion de la douleur et de la monotonie, l’écoute et la compréhension de l’autre furent indispensables. De cette aventure est née leur ouvrage et film « Traverser. » Et ils ne s’arrêteront pas là !

Le yin et le yang réunis pour une nouvelle aventure
Inséparables dans la vie comme dans leurs aventures, si différents et pourtant si complémentaires, l’idée de réaliser une expédition l’un sans l’autre leur parait impossible. Cela déséquilibrerait leur duo. Pierre nous a déjà dit : « Nous sommes comme le Yin et le Yang, nous fonctionnons ensemble. » Thomas définit son petit frère Pierre comme « une personne généreuse et persévérante qui va au bout de tout ce qu’il entreprend ». Quant à Pierre, il qualifie Thomas, son grand frère, comme « quelqu’un de droit, humain et sauvage à la fois ». Tous les deux avec un besoin de solitude et de communion avec la nature. Et c’est encore ensemble qu’ils projettent une nouvelle expédition à Kamtchatcka, une traversée en ski pulka l’année prochaine !
Une Master Class sous le signe de la bienveillance
C’est avec ce portrait d’aventuriers, proches de la nature et militants de la préservation de l’environnement, que nous avons souhaité terminer une année si particulière avec nos étudiants de 3ème et 4ème année du Campus AMOS de Strasbourg, au travers d’une Master Class « Sport et Aventure ». Au-delà du sport outdoor qui connaît un véritable engouement et des motivations des pratiquants axées sur le bien-être et la détente, les valeurs véhiculées par nos deux Vosgiens sont également des valeurs transposables dans le monde du travail. Les frères nous ont livré leur histoire, leur aventure, leur passion et leur prochain défi en toute simplicité. Nous avons ainsi pu voyager et s’inspirer de leur parcours palpitant.

Merci à vous pour votre générosité, bienveillance et partage !
Article rédigé par Anne-Sophie PAUMIER, chargée de communication AMOS Strasbourg.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
Servane Escoffier - Skipper, Directrice Générale de BE RACING
L’écurie Burton Escoffier baptisée BE Racing basée à Saint-Malo aura 10 ans en 2021. D’ores et déjà il y a 10 ans qu’une Route du Rhum courue par les deux navigateurs en solo a débouché sur une rencontre à l’arrivée et formé un duo dans leur vie privée : un départ sur leur route de Madison en quelque sorte… Le tandem de navigateurs va alterner course en double et participations à une épreuve, l’un en mer et l’autre à terre. L’édition 2020 du Vendée Globe s’inscrit dans ce dernier format, Louis en mer et Servane à terre. Dès 2007 Servane Escoffier avait commencé très fort en devenant la plus jeune femme à courir la Barcelona World Race en double sans assistance et sans escale (5ème) !Née dans le grand bain des courses et autres régates avec un père skipper de haut vol, Bob Escoffier, la Malouine décrochera la seconde place sur la Route du Rhum en 2006. En 2017 le duo finira 7ème de la Transat Jacques Vabre sur l’IMOCA à foils « Bureau Vallée 2», le bateau qui a gagné le dernier Vendée Globe avec Armel Le Cléac’h. Bateau qui est parti hier avec Louis Burton à la barre pour sa 3ème participation et supporté par les étudiants d’AMOS Rennes dont il est le parrain : Chans vat ! « Bonne chance » en Breton.
Une belle histoire et un beau palmarès avec comme partenaire principal Bureau Vallée. Quelle est cette collaboration ?
« Oui Bureau Vallée est un sponsor qui nous est fidèle, avec d’autres marques du même secteur. Clairefontaine, Apli Agipa, Exacompta, ,Fellowes, Quo Vadis, Bic sont aussi nos sponsors fidèles et officiels. Mais nous avons également développé un format original de « multisponsorisme » qui déborde des seuls cahiers, agendas ou stylos : comme Café de l’Ouest, Profurl, Thomas Cooper, Alpe-d’Huez, Fein etc. Nous sommes très attentifs aux retours pour tous ces partenaires techniques qui nous accompagnent dans la durée. Ainsi la seule préparation pour le Vendée Globe s’étale sur une campagne de 4 ans avec notamment des visites de magasins du réseau Bureau Vallée (330), ou encore des rencontres avec des écoles qui utilisent le kit pédagogique de Louis..
Vous êtes la Marraine de « Mer Entreprendre », pourquoi et pour qui ?
« Avec Louis nous avons créée en 2013 un club d’entreprises de la Région Bretagne « Mer Entreprendre » pour élargir leur réseau d’affaires et leur permettre de devenir partenaires de projets sportifs à forte résonnance médiatique. Ses membres se mobilisent pour renforcer la dynamique entrepreneuriale et égalitaire, afin de rendre la voile accessible permettant aussi à des PME /TPE d’entrer dans ce cercle. Entreprendre et ouverture sont deux dimensions inséparables pour notre communauté fédérée. Au cœur de ce club le « Projet Espoir » occupe une place singulière afin de créer une filière sportive régionale ouverte aux jeunes talents. Depuis 2014, 6 jeunes sportifs ont été sélectionnés pour des courses de « Class40 » (classe de voilier monocoque hauturier de course).Le stade d’après est de viser une forme d’Académie pour transmettre nos valeurs et gratifier des jeunes. Faire rêver par l’aventure inhérente à la voile certes, mais aussi activer leur enthousiasme et développer de la confiance en vivant des expériences uniques. Le métier de skipper est attractif mais il faut savoir qu’il est aussi très exigeant et a beaucoup changé depuis l’époque d’Eric Tabarly. qui était déjà en avance sur beaucoup de points techniques, mais aussi sur sa préparation physique intense. On ne mesure pas en voyant le bateau glisser sur l’eau avec facilité combien d’apprentissages et d’efforts répétés sont nécessaires pour tenir sur une épreuve comme le Vendée Globe. Louis fait du vélo et de la course à pied 2 à 3 fois par semaine, une équipe l’accompagne dans sa préparation mentale, un coach sportif et un nutritionniste complètent l’équipe, rien n’est laissé au hasard ! C’est ce qui permet de durer, de passer les épreuves et les unes après les autres, et donc de tenir 2 mois et demie en mer seul, sans escale et sans assistance pour l’épreuve sportive et la course la plus longue au monde. Le record aujourd’hui est de 74 jours et quand on voit que l’âge des vainqueurs du Vendée Globe est entre 32 et 65 ans, on se rend bien compte que tout est possible pour tout le monde et que chaque détail compte, c’est aussi ce qui fait la beauté et la magie de cette épreuve ! Et plus généralement, le succès de ces courses au large est aussi dû au fait qu’elles peuvent comporter plusieurs classements et plusieurs catégories au sein d’une même épreuve. Tous ces éléments ajoutés les uns aux autres contribuent pour beaucoup à la médiatisation de ces courses. »Combien êtes-vous à BE Racing ?
« Nous sommes 11 salariés dans l’entreprise tout au long de l’année avec des renforts temporaires pour préparer les courses. Nos métiers concernent la préparation des bateaux évidemment, mais aussi la rédaction de contenus, la réalisation de vidéos et le management dans l’organisation des évènements avec nos sponsors. Nous avons aussi des renforts momentanés mais cela concerne principalement des compétences techniques notamment au moment des préparations des grandes courses. »Et le projet « Louis Burton autour du Monde » s’adresse à qui ?
« Dans le même esprit d’ouverture que les autres actions de BE Racing pour promouvoir le nautisme, ses métiers, permettre sa découverte et faire accéder à sa pratique. « Louis Burton autour du Monde » se trouve être une activité médiatisée dans laquelle Louis s’est investi fortement depuis des années partout où il est invité. Depuis 3 ans, il propose gratuitement aux professeurs du CP au CM2 un Kit pédagogique "Je découvre le monde des océans avec Louis Burton". Une édition spéciale 2020 liée au Vendée Globe se traduit par la présence de Louis dans les écoles, des récits de la mer, des courses légendaires, avec des vidéos autour de l’univers marin. Toutes les facettes du nautisme sont intégrées avec la course au large. Y compris avec l’essor du numérique qui permet de concourir à des courses en virtuel : les étudiants d’AMOS se sont notamment inscrits en faisant un concours interne « Virtual Regatta – Vendée Globe 2020-2021 ». Manière de vivre l’aventure Vendée Globe, certes sans vivre l’expérience de la mer mais au moins de partager son imaginaire tout en faisant la course (virtuellement) avec Louis. Comme quoi, l’essentiel là encore en sport, est de participer ! »
Article rédigé par Alain Arvin-Bérod, Directeur du Conseil de Perfectionnement et des Publications AMOS.
AMOS S’ENGAGE POUR OCTOBRE ROSE
Comme chaque année, le mois d’octobre était placé sous le signe d'Octobre Rose, la campagne annuelle de dépistage contre le cancer du sein. Les AMOSciens se sont massivement mobilisés à travers ses épreuves sportives caritatives pour promouvoir cette campagne de santé publique.
Sensible aux valeurs de solidarité et d’utilité sociale, les campus de Lille, Strasbourg et Bordeaux se sont mobilisés en faveur de la campagne d’Octobre Rose visant à promouvoir le dépistage et la prévention du cancer du sein.
C’est à travers les différentes épreuves sportives attenantes à cette vaste campagne que nos étudiants ont pris part à cette campagne.
Ainsi, à Lille et Bordeaux, les étudiants ont rejoint l’organisation du Challenge du Ruban Rose (Challenge de 5 et 10 km) en intervenant, tout au long du mois d’Octobre, dans les magasins partenaires de l’épreuve afin de remettre les packs sportifs aux participants. Ce sont ainsi plus de 70 étudiants qui étaient mobilisés sur ces deux challenges.
Sur le campus alsacien, les AMOSciens ont été impliqués sur les aspects opérationnels de La Strasbourgeoise, manifestation organisée par l’Association des Courses de Strasbourg Europe (ACSE) et l’Office des Sports de Strasbourg en partenariat avec la société Lilly.
L’occasion de féliciter les organisateurs, volontaires, partenaires et évidemment les participants, tous mobilisés autour d’une cause solidaire.
Article rédigé par Laurent Tire, chargé de communication AMOS Bordeaux.
AMOS S’ENGAGE POUR OCTOBRE ROSE
Comme chaque année, le mois d’octobre était placé sous le signe d'Octobre Rose, la campagne annuelle de dépistage contre le cancer du sein. Les AMOSciens se sont massivement mobilisés à travers ses épreuves sportives caritatives pour promouvoir cette campagne de santé publique.
Sensible aux valeurs de solidarité et d’utilité sociale, les campus de Lille, Strasbourg et Bordeaux se sont mobilisés en faveur de la campagne d’Octobre Rose visant à promouvoir le dépistage et la prévention du cancer du sein.
C’est à travers les différentes épreuves sportives attenantes à cette vaste campagne que nos étudiants ont pris part à cette campagne.
Ainsi, à Lille et Bordeaux, les étudiants ont rejoint l’organisation du Challenge du Ruban Rose (Challenge de 5 et 10 km) en intervenant, tout au long du mois d’Octobre, dans les magasins partenaires de l’épreuve afin de remettre les packs sportifs aux participants. Ce sont ainsi plus de 70 étudiants qui étaient mobilisés sur ces deux challenges.
Sur le campus alsacien, les AMOSciens ont été impliqués sur les aspects opérationnels de La Strasbourgeoise, manifestation organisée par l’Association des Courses de Strasbourg Europe (ACSE) et l’Office des Sports de Strasbourg en partenariat avec la société Lilly.
L’occasion de féliciter les organisateurs, volontaires, partenaires et évidemment les participants, tous mobilisés autour d’une cause solidaire.