Interview - Alizée et le ballon orange, une véritable histoire d’amour

Rencontre Toulouse 09/02/24

Entre Alizée et le ballon orange, c’est une véritable histoire d’amour. Le basket, elle l’a pratiqué et maintenant, elle l’organise et même le commente. Découvrez ses multiples casquettes : alternante au Comité des Landes de basket, correspondante pour le journal Sud-Ouest et étudiante en 1ère année de Mastère sur le campus de AMOS Toulouse.

Bonjour Alizée, peux-tu te présenter en quelques lignes ?

Je m’appelle Alizée Clavé, j’ai 22 ans et je viens de Dax dans les Landes. Je suis en première année de Mastère à AMOS Toulouse. Je suis passionnée de sport en général mais principalement de basket et de rugby, depuis petite. Je suis également très attachée aux traditions landaises dont la tauromachie qui représente une grande partie de ma vie.

Quelle est ton histoire avec le basket ?

Dans les Landes, le premier sport pratiqué, c’est le basket donc tout naturellement avec une famille de basketteurs, j’ai commencé dès mon plus jeune âge. J’ai joué au basket en club pendant 10 ans, de mes 5 ans à mes 15 ans. Le plus haut niveau auquel j’ai joué c’était en régional, je n’ai pas un gros palmarès. Arrivée au lycée et dans les études supérieures, je n’ai jamais repris mais la passion ne m’a jamais quittée, je suis tous les week-ends dans les salles de basket !

Que penses-tu de la place de l’esport aujourd’hui ?

Pour mon équipe favorite, ça dépend le niveau mais l’équipe de chez moi que j’ai plaisir à suivre c’est le Réal Chalossais évoluant en Nationale 3. Sinon, l’équipe féminine de Basket Landes qui évolue au plus haut niveau, en Ligue Féminine. De grandes joueuses sont passées par là comme Céline Dumerc, Marine Fauthoux, Marion Laborde ou encore Marie-Eve Paget. C’est un super club dont le département des Landes est très fier.

Et mon meilleur souvenir basket ? C’est de loin la Coupe des Landes de basket en 2019 aux arènes de Dax. En général, elle se déroule dans des arènes couvertes avec 3000 personnes et cette année-là c’était dans les arènes de Dax à ciel ouvert avec 8000 personnes, c’était fou. C’est un événement que je suis depuis petite et je me retrouve à l’organiser maintenant, c’est un rêve de gosse.

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Ton parcours de vie, il ressemble à quoi ?

Après un Bac Littéraire à Dax, j’ai enchaîné sur un BTS Communication à Bayonne en alternance, c’est tombé pendant le covid donc ce n’était pas la meilleure période, mais la vie sur la côte basque est quand même idéale surtout pour les étudiants. Ensuite j’ai fait une année sabbatique où j’ai travaillé et je suis partie 3 mois en ERASMUS à Séville pour apprendre l’espagnol, je travaillais dans un hôtel. C’était l’expérience la plus enrichissante pour moi, c’est elle qui a provoqué le déclic sur mon avenir. À la suite de Séville j’ai intégré une licence professionnelle tourisme et événementiel que j’ai obtenu en Lozère, ce n’était pas la destination de rêve mais c’était une super année qui m’a guidée dans mon projet professionnel. À la fin de cette licence je devais faire un stage de 3 mois dans l’événementiel. Intégrer une entité sportive me tenait à cœur et j’ai eu la chance d’être acceptée au Comité des Landes de Basket basé à Mont-de-Marsan. Depuis cette période, mon projet professionnel s’est dessiné comme une évidence, je voulais concilier événementiel et sport d’où mon arrivée chez AMOS la rentrée d’après, en septembre 2023. Entre toutes ces étapes, j’ai travaillé en tant que responsable événementiel pour la chambre d’agriculture des Landes, serveuse en restauration (casino, salon de l’agriculture de Paris, Foire internationales, …), assistante commerciale, j’ai touché à beaucoup de choses.

Tu es en 1ère année de Mastère en alternance, comment as-tu trouvé et où es-tu ?

Actuellement, je suis en alternance au Comité des Landes de Basket, là où j’avais fait mon stage de fin de licence. J’y suis arrivée tout naturellement après mon stage concluant, la présidente du Comité m’a demandé de continuer avec eux pour cette saison qui allait être chargée en basket !

Mes missions sont principalement d’organiser la Coupe des Landes de Basket de cette année qui pour mon plus grand bonheur se fera le 1er juin 2024 aux arènes de Mont-de-Marsan à ciel ouvert, comme ça a été fait il y a 5 ans à Dax. C’est un énorme challenge qui me demande beaucoup d’énergie et de travail mais je trouve qu’il n’y a rien de mieux que de travailler dans le sport qu’on aime le plus au monde. En plus de ce bel événement, je suis en charge de la communication quotidienne sur les réseaux sociaux du Comité, j’interviens sur les différents évènements organisés à l’année, l’organisation de tournois de basket 3×3 et plus récemment sur la Coupe Sud-Ouest qui est une coupe régionale très prisée également. Autant dire que je ne m’ennuie jamais et je m’instruis beaucoup !

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Je crois savoir que tu as un travail, en plus de ton alternance, peux-tu nous raconter ?

Au moment de la rentrée en licence, une connaissance m’a indiqué que le journal SUD OUEST cherchait des correspondants sportifs pour écrire toutes les semaines sur le basket landais. Après le lycée, j’avais beaucoup hésité à commencer des études de journalisme, donc être correspondante sportive allait me permettre de concilier l’évènementiel et le journalisme en même temps. Depuis septembre 2022, j’écris 2 à 3 articles par semaine sur le basket landais uniquement. Je suis affiliée à certaines équipes et je les suis pendant toute la saison. Par exemple, cette année, je suis l’équipe féminine d’Avenir Basket Chalosse évoluant en Nationale 2. J’écris les portraits des joueuses, les articles d’avant-match, les comptes rendus de match, les interviews des coachs, … Mais je ne me limite pas qu’à une équipe, je suis là également en renfort sur d’autres équipes de Nationale. C’est quelque chose qui me prend beaucoup de temps la semaine, il faut prendre contact avec le coach ou le joueur concerné, trouver un angle pour l’article, rédiger, relire, … Puis le week-end, pas le temps de se relâcher, il faut aller voir les matchs à domicile, rédiger le compte rendu, interviewer le coach et/ou les joueurs et rédiger les statistiques. C’est un travail qui demande de l’investissement personnel mais qui m’apporte énormément en termes de rédaction, d’expression et surtout de contact humain. Même si je ne joue plus au basket, je comble bien le manque avec mon travail pour Sud-Ouest !

Après, toutes ces années au bord des parquets, quel est ton souvenir le plus marquant ?

Je vais donner un souvenir très récent, c’est l’arrivée de Boris Diaw, ancien joueur NBA, dans un club de Départementale 3 landais : Biscarrosse. C’est un honneur de voir une star des parquets jouer dans mon département mais depuis septembre dernier, il nous met pas mal la pagaille au sein du Comité pour l’organisation de la Coupe des Landes ! C’est un fait qui en temps normal ne m’aurait sûrement pas touchée mais quand on est de l’autre côté de la barrière, qu’on doit gérer ce genre de venue, ce n’est pas de tout repos.

Pourquoi as-tu souhaité rejoindre AMOS ?

AMOS a été une évidence dès que j’ai compris que je voulais évoluer dans l’événementiel du sport. C’est l’école référence dans ce domaine. En plus, j’ai pu choisir le campus dans lequel je voulais effectuer mon mastère et en tant que personne du Sud-Ouest, très attachée à chez elle, Toulouse a été mon premier choix et non discutable.

Et si, on se projetait à la fin de tes études, où et à quel poste est-ce que tu aimerais travailler ?

À la fin de mes études, j’aimerais intégrer un club de basket professionnel en tant que chargée de projet puis si possible cheffe de projet événementiel par la suite. Un club de rugby professionnel ne me dérangerait pas non plus, c’est un sport que j’affectionne beaucoup également et dans lequel je pourrai me plaire. Être à la tête des opérations événementielles d’un club de basket ou d’une entité sportive serait mon souhait en sortant d’AMOS.

Un conseil à donner aux futurs AMOSciens ?

Si j’avais un conseil à donner aux futurs AMOSciens c’est de prendre les opportunités qui s’offrent à eux parce que chacune d’elle a quelque chose à nous apprendre ou à nous apporter notamment dans le sport business. Mais surtout à AMOS, il faut être organisé. C’est la clé de la réussite quand on est dans notre élément.

Merci Alizée pour le temps accordé ! Et si on venait suivre tes aventures lors de la finale de la Coupe des Landes le 1 juin prochain ? 😉

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