De la passion au métier : Le parcours de Loïs sur la piste du rêve

Peux-tu te présenter et nous parler de ton parcours avant d’arriver au circuit de Nogaro ?
Je m’appelle Loïs Burgard, j’ai 20 ans et je suis passionnée de sport, plus particulièrement de football que je pratique depuis 8 ans. J’ai rejoint AMOS Sport Business School en troisième année de Bachelor, et je suis en alternance au circuit de Nogaro en tant que chargée de communication/événementiel.
Avant AMOS, j’ai suivi un cursus en Techniques de Commercialisation à Toulouse pendant 2 ans. C’est à la fin de ma deuxième année que j’ai eu un déclic : passionnée de sport depuis toujours, j’ai réalisé que je voulais en faire mon métier. Un intervenant m’a un jour dit : “Fais de ta passion ton futur métier”, et ces mots ont été une véritable révélation pour moi. J’ai alors décidé de me réorienter et de passer le concours AMOS. C’est grâce à des amis que j’ai découvert cette école, et aujourd’hui, je suis ravie d’y étudier.
Qu’est-ce qui t’a motivée à choisir cette alternance ?
Avant de trouver mon alternance, j’ai prospecté pendant de longs mois et reçu de nombreuses réponses, souvent négatives. J’ai finalement eu l’opportunité de décrocher mon alternance grâce à mon grand-père, qui connaît la directrice du circuit de Nogaro. Il m’a simplement transmis son contact, et j’ai ensuite obtenu un entretien. Celui-ci s’est avéré concluant, puisqu’elle m’a rappelée quelques jours plus tard pour m’annoncer que j’étais la future alternante du circuit. Travailler dans une telle structure m’a immédiatement motivée, et j’étais impatiente de découvrir le fonctionnement d’un circuit automobile.
En quoi consiste ton rôle en tant qu’alternante au circuit de Nogaro ?
Je suis chargée de communication/événementiel au circuit de Nogaro, mes missions consistent à m’occuper de toute la communication du circuit, en passant par la gestion des réseaux sociaux, l’envoi d’e-mailing, la mise à jour du site internet, la e-billetterie et la coordination avec nos partenaires médias. Concernant nos événements, j’ai pour le moment la charge de l’organisation des Coupes de Pâques de Nogaro, où je m’occupe plus précisément de la mise en place du programme officiel des courses et de la gestion du réceptif et des loges VIP.
À quoi ressemble une journée type pour toi sur le circuit ? Quels sont les aspects les plus stimulants de ton travail ?
Honnêtement, aucune journée ne se ressemble sur le circuit, et c’est justement ce que j’adore dans mon alternance. Il y a des jours où je suis au bureau, où je m’occupe de la communication, de la mise à jour du site internet, de la création de contenus pour les réseaux sociaux ou encore de l’envoi d’e-mails. Et puis, il y a d’autres jours où je ne pose presque pas un pied au bureau : je suis sur le terrain, au plus près des équipes, des voitures, ou avec l’école de pilotage. Je participe aussi aux réunions de préparation, je suis en lien avec les partenaires, et pendant les événements, je suis partout à la fois ! J’aide à la mise en place des loges, je gère la partie VIP, et je veille au bon déroulement du programme.
Peux-tu nous parler de l’histoire et des particularités du circuit de Nogaro ?
Le Circuit de Nogaro a été créé en 1960 par Robert Castagnon et Paul Armagnac pour garantir la sécurité des compétitions. Le tracé initial, inspiré des circuits américains comme Sebring, a accueilli son premier Grand Prix le 3 octobre 1960. Le circuit rend hommage à Paul Armagnac, pilote gersois remarquable ayant participé aux 24 Heures du Mans et aux 12 Heures de Sebring, avant sa mort tragique en 1962. Le circuit a connu plusieurs évolutions : sa piste, allongée en 1972 à 3 120 mètres, a ensuite atteint 3 636 mètres en 1989, sa longueur actuelle. À côté de ça, les infrastructures comme la tour de contrôle, les stands et le centre médical ont été rénovées.
Quels types d’événements y sont organisés tout au long de l’année ?
Tout au long de l’année, le circuit accueille de nombreux événements, que ce soit en automobile, en moto ou même en camion. Les trois rendez-vous majeurs sont : les Coupes de Pâques (du 19 au 21 avril 2025), le Championnat de France Superbike (les 24 et 25 mai 2025) et le Grand Prix Camion (les 21 et 22 juin 2025). En plus de ces grands événements, il y a aussi des stages de pilotage pour le grand public et des séminaires d’entreprises. La piste est utilisée plus de 300 jours par an, ce qui en fait un lieu extrêmement dynamique !
As-tu eu l’occasion de travailler sur des événements marquants ?
J’ai eu l’occasion de participer à l’organisation des Coupes de Pâques de Nogaro, l’un des événements majeurs du circuit, qui rassemble chaque année plus de 20 000 passionnés d’automobile. Je me suis occupée de la mise en place du programme officiel ainsi que de la gestion de l’espace VIP, notamment avec l’installation des loges et l’organisation du réceptif. C’était mon premier grand événement et j’ai adoré être présente tout au long du week-end, avec de vraies responsabilités.
Cette expérience m’a confortée dans mon envie de travailler dans l’événementiel sportif, un secteur dynamique où chaque jour est différent. Je vais également travailler sur les deux autres grands rendez-vous du circuit : le Championnat de France Superbike et le Grand Prix Camion, avec des missions similaires. Ce type d’événement permet aussi de faire de belles rencontres : j’ai notamment croisé Guenaelle Longy (commentatrice Canal + et Eurosport), Christine Beckers (ancienne pilote), la Préfète, ainsi que les directeurs de course de la FFSA.
Quelles compétences penses-tu acquérir grâce à cette expérience ?
Cette alternance m’a permis de développer de nombreuses compétences, à la fois humaines et professionnelles. Travailler sur de grands événements comme les Coupes de Pâques m’a appris à faire preuve de réactivité et à gérer l’imprévu, surtout dans un environnement aussi dynamique que l’événementiel sportif. J’ai également beaucoup progressé en termes de gestion du stress et de gestion du temps, car il faut souvent faire face à plusieurs priorités en même temps, notamment les jours de course. La mise en place du programme officiel et la coordination de l’espace VIP m’a aussi aidée à renforcer mon sens de l’organisation et à prendre de vraies responsabilités, en autonomie. Enfin, travailler dans un environnement aussi dynamique que le circuit, m’a poussée à être créative, mais surtout à m’adapter rapidement à différents interlocuteurs et situations, que ce soit avec les partenaires, les prestataires ou le public.
Quels sont tes projets après cette expérience ?
Travailler en tant qu’alternante au circuit de Nogaro a été une très grande expérience pour moi. J’aime découvrir de nouvelles choses, et vivre de nouvelles expériences, c’est pourquoi j’aimerais intégrer une nouvelle organisation pour l’année prochaine. J’aimerais me rapprocher de ma passion : le football . Mon grand rêve serait de travailler dans les domaines de la communication et l’événementiel dans un grand club de football.
Quels sont tes meilleurs souvenirs au circuit de Nogaro ?
J’ai deux souvenirs qui m’ont particulièrement marquée depuis le début de mon alternance au circuit. Le premier, c’est d’avoir eu la chance de passer une journée entière avec Léon Marchand ! Pour la petite histoire, Fabien Barthez (passionné de sport auto et habitué du circuit) connaît bien Léon Marchand. Porsche lui a offert une voiture en début d’année, et Léon voulait absolument l’essayer sur un circuit français. C’est Fabien Barthez qui lui a conseillé de venir à Nogaro. J’ai donc passé une journée incroyable à l’accompagner et à le voir rouler sur la piste. C’était un moment que je n’aurais jamais imaginé vivre un jour !
Mon deuxième souvenir fort, c’est d’avoir pu assister à un tournage officiel de l’émission Top Gear. Ils ont tourné une émission directement sur notre circuit, et j’ai pu découvrir l’envers du décor : comment se construit un tournage, comment les équipes s’organisent… Et surtout, j’ai croisé plusieurs personnalités comme Pierre Croce, Akram Junior, POG, Nicotine, et bien d’autres. C’était une journée totalement inattendue, un moment unique que je n’oublierai jamais. Je ne pensais jamais vivre ce genre d’émotions en arrivant au circuit !
Et enfin, as-tu un conseil à donner aux futur.es AMOScien.ne.s ?
Si j’ai un conseil à donner aux étudiants, ce serait de croire en vous et en vos rêves. Si vous êtes passionnés par le sport, foncez et faites de votre passion, votre futur métier ! Je trouve qu’il ne faut pas sous-estimer l’importance du réseau : une rencontre, un contact, un échange peut parfois ouvrir des portes auxquelles on ne s’y attend pas ! Et surtout, il faut se donner les moyens d’y arriver. Pour moi, avec de la volonté, tout devient possible.
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Un diplôme de niveau bac+5 est courant pour ce type de métier. Un bachelor associé à un master ou un Programme en 5 ans permet de développer des compétences diverses. En effet, en plus d’élargir ses connaissances sur le marché du sport, les étudiants se spécialisent dans le management, la communication et le marketing du sport.